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Des origines du culte de l'Hybris

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Des origines du culte de l'Hybris Empty Des origines du culte de l'Hybris

Message par PouyssWJr Jeu 29 Jan - 5:06

Dark Rose Des origines du culte de l'Hybris selon PouyssWJr Dark Rose

(Les commentaires sont à faire ICI.)


L'Hybris est un culte jeune et qui se base sur une doctrine à nulle autre pareille. De ce fait, la question se pose de la ou des traditions sur lesquelles il se repose. En d'autres termes, les Némésis, Moïras, Trois Préceptes et Trois Principes sont-ils l'aboutissement de longues traditions ou ont-ils été créés ex nihilo par l'ermite? La question m'avait déjà été posée par maître Julien Offray il y a quelques temps et force m'est de constater que ce débat restera ouvert tout au long de l'existence de notre culte. Je n'aurai donc pas la présomption de donner une réponse définitive. Vous vous doutez bien que j'allais vous fournir une réponse de Normand. Mais j'aimerai vous expliquer quelle est ma réponse personnelle, déduite des origines de notre culte telles qu'elles m'ont été narrées par notre maître à tous et telles que je vais vous les exposer ici.


1. De l'Hybris dans les temps anciens jusqu'à Zenithesc

De tous temps, les hommes ont eu plus ou moins conscience du mécanisme de l'Hybris. Déjà, les esprits les plus brillants de l'antiquité remarquèrent que les dieux ayant le plus de fidèles étaient les plus puissants, et que les dieux sans fidèles n'intervenaient plus dans la vie des hommes. Ainsi, Hésiode nous conte la naissance du monde à partir de Chaos, sans pour autant que celui-ci ait la moindre influence sur la suite des événements. De même, les Titans, avec à leur tête Cronos, n'avaient plus aucun poids depuis l'avènement des dieux de l'Olympe. De là à faire le lien entre Chaos ou Cronos et le Dieu d'Oane, il n'y a qu'un pas. Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion sur le sujet. Mais c'est surtout Hermès Trismégiste, le célèbre grec d'Égypte, fondateur de l'alchimie, qui étudia avec soin ce phénomène. Il rédigea ses réflexions sur le sujet dans son ouvrage intitulé la "Tabula Smaragdina" ou "Table d'Émeraude", une des principales sources de notre doctrine.

Mais même lui ne put pas arriver à comprendre l'ensemble du mécanisme des Trois Principes. Et tout au long du Moyen Âge, l'Hybris continua à interpeler les plus grands savants, notamment depuis que la Table d'Émeraude fut traduite de l'arabe au XIIe siècle et commenté par nombre d'alchimistes. Mais ce ne fut qu'avec le travail de fond d'un certain Zenithesc, savant de la fin du XIVe siècle, que la réflexion sur le mécanisme prit un essor considérable. En effet, il fut le premier à comprendre que c'était la foi humaine qui alimentait la puissance divine et leur permettait d'agir sur le monde. Malheureusement, comme on pouvait s'y attendre, ses idées furent jugées inacceptables et la plupart des exemplaires de ses écrits furent brûlés. Pourtant, il ne manquait pas grand chose à cet homme pour prendre pleinement conscience du mécanisme qui régissait l'univers.


2. De la découverte de l'Hybris par l'ermite

Ce fut à celui que l'on appela par la suite "l'ermite" de jouer ce rôle. Il était le descendant d'une longue lignée de lettrés byzantins, dont de nombreux membres furent évêques. Mais il dédaignait l'hypocrite piété de ses aïeux et leur préférait les textes sulfureux de la bibliothèque de la grande villa familiale, ouvrages ramenés de voyage par un vieil oncle passionné de découvertes dont l'histoire oublia le nom, mais qui sut donner à son neveu le goût de l'esprit critique et de la recherche sans fin de toujours plus de savoir. Le futur ermite portait d'ailleurs un regard plein de mépris sur le faste de la cour impériale et l'écrasante hiérarchie sociale qui pesait sur la population byzantine. Il rêvait d'un monde plus juste, plus égalitaire, plus libertaire, où tous les talents s'exprimeraient sans retenue. Ce travail fut l'oeuvre de toute une vie et n'aboutit qu'au seuil de la mort, lorsqu'il écrivit les dernières lignes du livre intitulé "Les Trois Préceptes".

C'est lors de ses innombrables lectures nécessaires à l'écriture de son ouvrage que le jeune grec tomba sur la plus grande révélation de sa vie: le testament de Zenithesc. Un des derniers exemplaires de cet ouvrage fondamental qui allait guider dès lors toute sa vie. Comment son oncle se l'était-il approprié? Nul ne saurait le dire puisque celui-ci mourut quelques temps auparavant. Mais peu importait pour le jeune homme émerveillé car il lui fallait à tout prix lire également la Table d'Émeraude, auquel Zenithesc faisait référence. Il le trouva à la bibliothèque du palais impérial, où il avait officieusement accès lorsqu'il accompagnait son père, bibliothécaire de son état. L'ermite prit d'ailleurs sa succession à cette importante fonction et usa des avantages que celà lui conférait pour consacrer de longues décennies à l'étude des deux documents majeurs qu'étaient la Table d'Émeraude et le testament de Zenithesc.


3. De la compréhension des Trois Principes à la quête de l'ermite

Malgré une foule d'écrits sur le même sujet, il ne trouva jamais quoi que ce soit qui ait pu compléter ces deux sources. Il du donc passer de longues décennies à étudier sans cesse les divers mythes et philosophies, ainsi que les sciences fondamentales pour comprendre l'ampleur de ce qu'il avait sous les yeux. Peu à peu, le brouillard se désépaissit et il trouva enfin la clef du mécanisme de l'univers. Ou plutôt les trois clefs, car il s'agissait des Trois Principes. Il expliqua donc tout ce fonctionnement dans un ouvrage qui devint le socle de notre doctrine. Mais il savait quel sort lui serait réservé s'il s'avisait de déclamer à la face de l'empereur que son dieu n'était qu'une pure invention. Alors, il décida de tout abandonner pour aller parcourir le monde en quête de gens ouverts et passionnés de vérité avec qui partager son savoir.

Son parcours à travers l'Europe, depuis la Grèce jusqu'à Gavarnie, nous est narré dans sa biographie Gavarniste, et il n'est pas ici nécessaire d'y rentrer plus en détail. Pour ceux qui n'auraient pas la chance de connaître cette période passionnante de la vie de notre fondateur, sachez qu'il se fit connaître tout au long de son chemin en prêchant les Trois Principes à qui voulait l'entendre. Parfois, il fut bien accueilli, mais il fut aussi souvent expulsé sous les jets de pierre de la populace aveuglée par les erreurs de l'Eglise. Il y rencontra cependant des gens passionnants et passionnés par ses parole, parmi lesquels la tante d'un certain Pascalito, futur fondateur de la Némésis du Double et de la Moïra du Sage. Et c'est aussi à cette époque que lui vint l'idée d'unir toutes les hérésies des royaumes pour leur permettre de survivre à la domination Aristotélicienne.


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Des origines du culte de l'Hybris Empty Re: Des origines du culte de l'Hybris

Message par PouyssWJr Jeu 29 Jan - 6:12

4. De la fondation de l'Union Gavarniste à celle du culte de l'Hybris

C'est ainsi qu'il échoua à Gavarnie, petite trouée au coeur des montagnes pyrénéennes, où il décida de s'installer. Chemin faisant, il avait croisé la route d'une certaine madame Pouyss, mère d'un opulent prélat Normand mais elle-même bien moins pétrie des idées toutes faites de Rome. Elle veilla sur lui jusqu'à ce qu'il prononce son dernier râle, malgré quelques événements qui faillirent couter la vie de la forte matrone. L'ermite put ainsi, du fond de sa grotte, se consacrer à la poursuite de la rédaction du texte des Trois Préceptes mais surtout recevoir les représentants des diverses hérésies présentes dans le royaume de France. Cathares, compagnons d'Éleusis, Spinozistes, Averroïstes, Francs-Maçons et divers autres hérétiques vinrent le voir pour savoir ce qu'il avait d'aussi important à proposer.

Un long travail de réflexion aboutit à la sélection d'un texte fédérateur, un des plus anciens mythes de l'humanité, qui fut appelé l'Aubade. Sous une apparence quelque peu incompréhensible, il trahissait une grande profondeur spirituelle en laquelle chaque culte pouvait puiser la compréhension tant de la variété de leurs croyances que des similitudes entre elles. Il s'employa ensuite à rédiger le règlement interne de l'Union, qu'il qualifia tout simplement de Gavarniste. Mais cette initiative si ambitieuse de la part d'un inconnu fit peur aux hérétiques et l'Union dut être mise en sommeil. L'ermite décida donc qu'il fallait d'abord fonder sa propre hérésie, basée sur les Trois Principes, avant de pouvoir donner corps à son projet d'union. Il allait donc consacrer la fin de sa vie à s'y employer pour ainsi passer le flambeau à la génération suivante.


5. Du procès de madame Pouyss au recrutement des premiers fondateurs

Les événements qui faillirent couter la vie de madame Pouyss ne furent rien de moins qu'un procès pour hérésie avec pour juge l'immonde prélat romain Lorgol. Elle et un certain constant Corteis furent ainsi emprisonnés en attendant de se voir énoncer un jugement connu d'avance. Mais ma mère, dame Jane de Bohème, mieux connue sous la contraction JandeBohem, ainsi que moi-même, Pouyss Waldemar Junior, firent irruption au milieu du procès pour témoigner en faveur de la forte matrone. Nous révélâmes aux oreilles horrifiées de l'assemblée la sinistre vérité: le propre fils de madame Pouyss, le bienheureux Pouyss comme l'appellent les Aristotéliciens, était l'amant de ma mère. J'étais donc le fils d'un des plus hypocrites pécheurs qui aient jamais existés. Comment ne pas comprendre l'amertume de ma grand-mère vis-à-vis de la religion avec un tel fils? Il suffisait d'être un prélat romain, borné et aveuglé par le pouvoir, qui l'aurait condamnée à mort même si le dieu d'Aristote s'y était opposé.

Ma grand-mère fut donc condamnée à être abandonnée au bras séculier, doux euphémisme pour dire qu'on demandait à des seigneurs laïcs de la bruler vive. Heureusement, l'exécution en Provence n'eut pas lieu grâce au manque d'organisation des romains. "Ils sont fous, ces romains!", se dit alors ma grand-mère. Mais le plus important pour notre culte était que Constant Corteis, son ancien co-détenu à Rome, vint me trouver au terme du procès pour me révéler qu'elle souhaitait qu'il me fasse rencontrer un certain ermite. Je décidai donc de le suivre et ma mère nous accompagna. Celle-ci avait été moniale dans le couvent Lescurien de Rouen dirigé d'une main de fer par mon père. C'est là qu'ils se rencontrèrent et que je vécu toute mon enfance. Elle devint même évêque, mais sa raison et ses sens n'étaient pas dupes de la tromperie Aristotélicienne, et c'est soulagée qu'elle décida d'abandonner son ancienne vie factice pour voir si la vérité n'était pas ailleurs.


6. D'Odoacre de Corinthe au recrutement des derniers fondateurs

Après quelques mois enfermée dans sa cellule provençale, ma grand-mère fut enfin informée qu'on allait l'exécuter. En effet, l'évêque de Rodez voulait se servir de l'exécution pour "illustrer" son auto-proclamation en tant que comte du Rouergue. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit que celui-ci n'était autre qu'Odoacre de Corinthe, le prélat qui avait servi d'avocat à Corteis (et qui avait tenté, soit dit en passant, de le faire passer pour alcoolique pour justifier de ses "errements"). Mais je fus le plus surpris lorsque j'intervins en pleine cérémonie et que je dus débattre avec mon propre demi-frère, lui aussi bâtard du prélat Pouyss, mais d'une autre mère, inconnue. Il s'appelait Funeral et était archidiacre d'Odoacre. La messe fut dite lorsqu'une missive de Rome arriva, exigeant d'Odoacre qu'il cesse là son coup d'état et se rende à Rome pour se faire juger. Funeral gérant alors seul son diocèse, il libéra notre grand-mère, qui vint me rejoindre en Normandie. Quant à Odoacre, il fut condamné à une peine certes mineure mais infâmante, et décida alors de nous rejoindre.

Entretemps nous était arrivé un certain Julien Offray. C'était sous ce nom que nous connaissions Corteis et, à notre grande stupeur, nous apprîmes que ce nom avait été volé à celui qui devint lui aussi un de nos fondateurs. Cet homme avenant sut apporter une dose de sagesse à une réflexion plus portée sur le pragmatisme de par ma mère et de mysticisme de ma part. S'ensuivit un jeune homme se prénommant Clément-Mathieu, au caractère calme et enjoué, ancien garde papal dont le goût pour les merveilles des temps antiques le mena jusqu'à nous. Enfin, j'ai fais référence plus haut à la tante de Pascalito. Cet autre jeune homme, originaire d'Italie, se trouvait en quête d'un but dans la vie lorsque son chemin le mena jusqu'à Gavarnie, où il vint compléter le groupe des fondateurs. La plupart très jeunes, seuls Odoacre et ma mère apportaient de l'expérience. Mais nous étions tous très motivés face à la grande aventure qui nous attendait. Devenus les six disciples de l'ermite, il confia à chacun de nous la mise en place d'une Némésis et d'une Moïra. La suite de ma présentation consistera à décrire quelles furent nos influences dans ce travail.


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Message par PouyssWJr Jeu 29 Jan - 6:13

7. De la Némésis de l'Unique et de la Moira du Fort

Odoacre


8. De la Némésis de l'Essence et de la Moira du Fervent

JandeBohem


9. De la Némésis du Refus et de la Moira de ???

Julien Offray


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Des origines du culte de l'Hybris Empty Re: Des origines du culte de l'Hybris

Message par PouyssWJr Jeu 29 Jan - 23:51

10. De la Némésis du Double et de la Moïra du Sage

Pascalito


11. De la Némésis du Pluriel et de la Moïra de ???

Clément-Mathieu


12. De la Némésis de l'Esprit et de la Moïra de ???

PouyssWJr


Ainsi, comme vous avez pu vous en rendre compte par vous même lors de la lecture de ce document, la réponse à la question posée en introduction est complexe, car aucun des deux extrêmes présentés (une originalité totale ou un simple héritage) ne se suffit à lui seul pour analyser les origines de notre culte. En effet, l'ermite n'a pas conçu les Trois Principes ex nihilo. Il s'est basé sur une longue tradition intellectuelle qui remonte au moins jusqu'à Hermès Trismégiste. J'aurai même tendance à considérer que l'Aubade est une première forme d'expression de l'Hybris, mais celà n'engage que moi. Et il en est de même pour les six fondateurs, qui mirent en place les six Némésis et les six Moïras à partir de nombreuses traditions intellectuelles mais aussi culturelles, sociales, politiques, économiques, philosophiques voire même mystiques. Mais l'ermite et ses successeurs ont su percer à jour le véritable mécanisme de l'univers et donner à ces traditions une forme jusqu'ici insoupçonnée. Seuls les Trois Préceptes peuvent paraître à priori totalement originaux, mais il me semble bien cavalier de faire si vite une telle conclusion, car on ne sait ce qui a pu donner à l'ermite des idées si en avance sur notre temps. L'Hybris, bien qu'ayant de profondes racines à travers l'histoire de l'humanité, représente donc une révolution majeure qui, on l'espère, aboutira à des lendemains qui chantent pour les générations à venir.
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