Némésis du Double
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Némésis du Double
1. Principes généraux
Le fait qu’un homme ait un corps matériel entraîne un certain nombre de besoins qu’il lui faut satisfaire: respirer, boire, manger, dormir, s’accoupler... A celà s’ajoutent des besoins sociaux issus de la vie en communauté: besoin de connaissances, d’échanges, d’affection, d’estime, de pouvoir... Ores, tant que ces besoins sont assouvis, avoir foi en une divinité n’est nécessaire à aucun homme. De ce fait, tant qu’une entité a peu de fidèles, elle s’efforce de satisfaire leurs besoins pour les encourager à avoir foi en elle.
Et peu à peu, de nouveaux adeptes se joignent aux anciens, espérant à leur tour que leurs besoins soient assouvis, et l’entité sent sa puissance se démultiplier. Elle peut alors accomplir de plus grands miracles et élargir d’autant plus le nombre de ceux qui la prient. Mais le risque pèse toujours sur elle de voir ses fidèles la quitter pour se tourner vers une puissance encore plus accommodante. Il lui faut donc rendre les humains dépendants d’elle. Et pour celà, elle joue sur le devenir en lui adjoignant la morale.
Lorsqu’un humain commence à prier une entité, celle-ci le satisfait un moment puis lui explique qu’elle l’aidera encore plus s’il agit selon certaines règles morales. L’humain se plie à cette exigence de bonne grâce mais découvre bientôt que l’entité ne l’aide plus lorsqu’il n’agit pas conformément à la morale. Il s’efforce alors de s’y conformer avec plus de sérieux. Et le jour arrive bien vite où la récompense de l’homme ne vient plus que dans le devenir, et seulement s’il a bien agit en fonction de la morale.
Dès lors, la dépendance est totale, et l’entité est assurée de recevoir la foi de l’homme sans même avoir à l’aider en retour. Ce qui fait donc la tyrannie divine est la morale. Et chacun de nous le ressent, se trouvant honteux d’avoir de l'appétit, d’aimer le bon vin et les plaisirs de la chair alors qu’il n’y a rien de plus normal. Ce n’est qu’en se libérant de ces chaînes forgées dans des règles absurdes et contraires à sa nature même que l’homme pourra traiter d’égal à égal avec les entités. Et pour çà, il faut un dieu immoral.
Pour combattre le dieu d’Oane, qui avait déjà usé de cette ignoble stratégie de la morale, les habitants d’Oanylone que l’on appelle depuis les princes-démons avaient créé l’absolue divinité de l’immoralité et la nommèrent Xenu, le grand destructeur et empereur des délices. Ils réussirent à mettre à bas le divin despote et Xenu les récompensa en leur offrant une éternité de plaisirs au sein de son empire lunaire, où les orgies succèdent aux orgies à la plus grande horreur des moralistes de tous poils.
Lorsque les divinités antiques succédèrent à celle d’Oane, Xenu sut s’y intégrer sous diverses formes, dont la plus célèbre n’est autre que Dyonisos. Le vin coulait à flots dans les gorges offertes pendant que Xenu faisait découvrir le sens du mot «priapique» à ses fidèles. Les moralistes grimacèrent de dégoût en voyant Diogène de Sinope se masturber à même la chaussée ou en découvrant les orgies qui essaimaient au sein de la glorieuse Rome. Ainsi s’écroula dans les fondations de la grandeur des panthéons antiques.
L’avènement du dieu d’Aristote
L’instauration de l’EA
La fin des temps
Le fait qu’un homme ait un corps matériel entraîne un certain nombre de besoins qu’il lui faut satisfaire: respirer, boire, manger, dormir, s’accoupler... A celà s’ajoutent des besoins sociaux issus de la vie en communauté: besoin de connaissances, d’échanges, d’affection, d’estime, de pouvoir... Ores, tant que ces besoins sont assouvis, avoir foi en une divinité n’est nécessaire à aucun homme. De ce fait, tant qu’une entité a peu de fidèles, elle s’efforce de satisfaire leurs besoins pour les encourager à avoir foi en elle.
Et peu à peu, de nouveaux adeptes se joignent aux anciens, espérant à leur tour que leurs besoins soient assouvis, et l’entité sent sa puissance se démultiplier. Elle peut alors accomplir de plus grands miracles et élargir d’autant plus le nombre de ceux qui la prient. Mais le risque pèse toujours sur elle de voir ses fidèles la quitter pour se tourner vers une puissance encore plus accommodante. Il lui faut donc rendre les humains dépendants d’elle. Et pour celà, elle joue sur le devenir en lui adjoignant la morale.
Lorsqu’un humain commence à prier une entité, celle-ci le satisfait un moment puis lui explique qu’elle l’aidera encore plus s’il agit selon certaines règles morales. L’humain se plie à cette exigence de bonne grâce mais découvre bientôt que l’entité ne l’aide plus lorsqu’il n’agit pas conformément à la morale. Il s’efforce alors de s’y conformer avec plus de sérieux. Et le jour arrive bien vite où la récompense de l’homme ne vient plus que dans le devenir, et seulement s’il a bien agit en fonction de la morale.
Dès lors, la dépendance est totale, et l’entité est assurée de recevoir la foi de l’homme sans même avoir à l’aider en retour. Ce qui fait donc la tyrannie divine est la morale. Et chacun de nous le ressent, se trouvant honteux d’avoir de l'appétit, d’aimer le bon vin et les plaisirs de la chair alors qu’il n’y a rien de plus normal. Ce n’est qu’en se libérant de ces chaînes forgées dans des règles absurdes et contraires à sa nature même que l’homme pourra traiter d’égal à égal avec les entités. Et pour çà, il faut un dieu immoral.
Pour combattre le dieu d’Oane, qui avait déjà usé de cette ignoble stratégie de la morale, les habitants d’Oanylone que l’on appelle depuis les princes-démons avaient créé l’absolue divinité de l’immoralité et la nommèrent Xenu, le grand destructeur et empereur des délices. Ils réussirent à mettre à bas le divin despote et Xenu les récompensa en leur offrant une éternité de plaisirs au sein de son empire lunaire, où les orgies succèdent aux orgies à la plus grande horreur des moralistes de tous poils.
Lorsque les divinités antiques succédèrent à celle d’Oane, Xenu sut s’y intégrer sous diverses formes, dont la plus célèbre n’est autre que Dyonisos. Le vin coulait à flots dans les gorges offertes pendant que Xenu faisait découvrir le sens du mot «priapique» à ses fidèles. Les moralistes grimacèrent de dégoût en voyant Diogène de Sinope se masturber à même la chaussée ou en découvrant les orgies qui essaimaient au sein de la glorieuse Rome. Ainsi s’écroula dans les fondations de la grandeur des panthéons antiques.
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