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Le couteau de Lescure

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Le couteau de Lescure Empty Le couteau de Lescure

Message par PouyssWJr Jeu 17 Sep - 22:11

Titre: La macabre découverte.
Personnages: PouyssWJr, Seriella (archevêque de Rouen et rectrice Lescurienne), Mirail et Estoile (deux Lescuriens Normands).
Lieu: Presbytère de Honfleur, Normandie.
Date: Mi-septembre.
Cadre: Ce RP introduit celui du couteau de Lescure, qui sera posté à la suite.

Seriella a écrit:
Seriella sortit de l'Hôtel Dieu Lerina les sourcils froncés. Son curé Zéji était dans un triste état, mais grâce aux bons soins d'Elinaa, il semblait qu'il allait s'en remettre.
Le presbytère... comment se fait-il que le presbytère se soit écroulé ainsi ??? Le bon curé avait été récupéré dans les décombres... Elle décida de retourner sur les lieux afin d'inspecter les éboulis. Depuis l'église, rien ne laissait croire; mais d'après ce qu'elle avait pu comprendre, Zeji et Antiope avait repéré que le toit avait besoin de travaux, mais celui-ci s'était écroulé avant qu'on ait pu faire quoi que ce soit...ensevelissant le pauvre curé. Quand elle avait demandé des nouvelles de l'évêque, on lui avait dit qu'elle était saine et sauve, oui on l'avait vu après l'accident... Mais quand il fallut lui indiquer où la trouver, on haussa les épaules.
Ma foi, elle était sûrement rentrer chez elle se dépoussiérer un peu.

Délaissant Ulysse qui paissait tranquillement, comme à son habitude, elle contourna l'église pour arriver sur le presbytère. Effectivement celui-ci était dans un triste état, tout un pan de mur s'était écroulé sous le poids des ardoises. S'approchant précautionneusement, elle retint un haut le coeur en voyant les traces de sang sur les pierres. Oui, c'était bien là qu'on avait retrouvé le corps inconscient de Zéji. Elle tenta quelque pas à l'intérieur. C'était le premier étage qui s'était écroulé visiblement, entraînant par la même une partie du toit et le mur.
Au fond de la pièce, une porte se tenait encore bien droite, apparemment une partie de l'édifice avait été préservée. Il fallait absolument qu'elle voit ce qui avait pu être sauvé. Non pas que le presbytère renferma beaucoup de trésors, mais si quelque caisse de calva avait pu survivre...

Elle poussa la porte et fit le tour de la pièce des yeux. Quel capharnaüm... les objets avaient été jetés en tout sens, la plupart brisés, tables renversées, chaises en travers du chemin. Sauf que là, aucun plafond ni aucun mur ne s'était écroulé... Qu'est-ce qui avait bien pu mettre la pièce sens sus-dessous ainsi ? Les recherches pour retrouver le corps de Zéji ? Etonnant...

Elle retint un nouveau haut-le-coeur en apercevant de nouvelles traces de sang sur les restes d'une statue qui fut à l'époque belle et en un seul morceau. Finalement, peut être le corps du blessé avait été retrouvé là...
S'approchant un peu, elle poussa un cri étouffé et porta les 2 mains à sa bouche. Sous ses yeux horrifiés s'étalait le corps d'Antiope, baignant dans un lac de sang.
Mirail a écrit:
Mirail se trouvait à Bayeux pour quelque temps… Il s’était mis en tête de suivre la sublimissime archevêque de Rouen lors de ce petit voyage…
Il avait un mauvais pressentiment depuis quelque jour… Il avait eu une expérience quelque peu troublante il y a peu à la caserne de Rouen alors qu’il parlait à son Lieutenant…
Il allait encore dire des bêtises pour se faire remarquer quand une voix résonna dans sa tête…
Apparemment lui seul l’avait entendu… Il la reconnut… C’était la voix d’Antiope qui lui rappelait la première valeur lescurienne… L’humilité. Valeur que le Mirail avait tendance à souvent oublier…
Cette expérience le troubla au plus haut niveau… C’était la première fois qu’une chose pareille se produisait… Etait-il possédé ?? Et pourquoi elle ?!
Il sortit de la caserne coupant court à tous discours puis resta dans un état de mal être jusqu’à aujourd’hui…
Il était donc à Bayeux… On se demandait d’ailleurs comment il faisait pour y être… Mystère… Ce personnage était entouré de mystère depuis le début… L’homme aux milles visages, celui dont le caractère changeait au gré du temps et du vent… Tantôt ici, tantôt là-bas… Tantôt se disant l’homme le plus fort du royaume, tantôt s’autoproclamant Troisième prophète de Dieu… Pauvre Mirail…
Et maintenant il entendait des voix venues d’on ne sait où… Bientôt il rencontrerait les anges de son vivant se disait-il en rigolant intérieurement…
Il ne dirait rien sur ce phénomène étrange pour pas que l’on appelle les exorcistes… Antiope lui avait quand même reparlé à trois reprises depuis… Enfin, la voix d’Antiope… Allez savoir.
Il suivait son Adorée comme il aimait à l’appeler, de loin… Comme du temps où il était…
Elle entra dans le presbytère qui avait l’air en mauvais état au premier coup d’œil… Il se rapprochait lentement du lieu en restant tout de même à bonne distance… Que faisait-elle là dedans…
D’après ce qu’on racontait en ville, le curé s’était pris le toit sur le crâne… Sacré bonhomme celui-là… Il avait la tête dure… Un sourire fut esquissé à cette pensée…
Mais soudain un cri presque imperceptible émanant du presbytère vint chatouiller l’oreille de notre ami… Il entra donc à son tour dans la bâtisse pour voir ce qui se passait pour que la merveille donne de la voix…
Il déboula à l’endroit où se trouvait Seriella les deux mains sur sa bouche avec un air horrifié… Il s’approcha vivement pour découvrir le macabre spectacle qui s’offrait à lui… Son sang se figea à cette vue… C’était Antiope… La belle Sirène… Voir la mort l’excitait en temps normal mais cette fois… Il ne put rien dire… Il saisit Seriella par la taille l’entourant d’un bras se mettant derrière puis de son autre main lui tourna la tête vers son cou la déposant contre son épaule… Il fixait son amie… Une larme coulant sur son visage… Mauvais pressentiment… Voix dans la tête… Un adieu peut être…
Il relâcha lentement Seriella pour s’approcher du corps… Il poussa vivement une chaise qui était renversée là avant de se pencher sur Antiope… Il la retourna, releva son buste pour venir la serrer dans ses bras un instant se fichant du sang qui s’imprégnait sur ses habits…
Antiope représentait beaucoup pour cet homme, cela, personne ne l’avait jamais su…
Il la reposa puis se releva en un soupir… Revenant auprès de Seriella avec sa robe et son col ensanglantés… Il prit sa main doucement avant de tourner les yeux vers elle…

Elle a été assassinée… Poignardée…

Il s’écarta pour que l’archevêque voit le corps dans toute sa longueur…
Estoile a écrit:
Cela faisait guère plus d'une semaine qu'EStoile était revenue en sa terre natale.

N'ayant plus de nouvelle de sa Totiope qui n'avait pas donné réponse à la dernière missive envoyée par la Diac' de Bayeux ; celle-ci s'en alla de bon matin vers le presbytère pour aller discuté avec son amie de toujours ; elle en avait fait des tas de choses hilarantes et formait un bon duo l’une plus raisonnable que l’autre , ainsi elles se complétaient toutes deux !.

Estoile très occupée ces derniers temps n'était pas assez allé à la rencontre de ses ouialles et contait justement faire une messe pour les rassembler … c’est pour cela qu’elle s’en allait informer Antiope afin de l’inviter .
La Dame de Saint Ursin avait tout de même eu vent que Zeji le curé était blessé et reposait à l'hôtel dieu Lérina de Bayeux. Il faudrait qu'elle aille aussi lui rendre visite pour le soutenir dans cette épreuve.

Arrivée à hauteur de l'édifice , qu'elle ne fut pas sa surprise de le voir effondré en moult endroits ... que c'était-il passé ?

Des éboulis , des pierres parterre , même des traces de sang comme un chambardement digne d’une apocalypse … Alors EStoile prit les jambes à son coup et pénétra à l’intérieur … avança pas à pas parmi les débris et entendit du bruit , puis une voix reconnaissable entre toutes :

Elle a été assassinée… Poignardée…

C’était celle de Mirail ; mais que faisait-il là ? … Elle ne l’avait pas vu depuis des lustres , il lui avait manqué lui aussi !

Quoi poignardée disait-il , EStoile se rapprocha de là d’où provenait la voix de Mirail et approcha , c’est à cet instant elle aperçut aussi Seriella les yeux perdus dans le vague et visiblement très chamboulée ; la Diac’ leurs demanda :


Bonjour les amis , vos visages ahuris me font peur ... mais diantre , que se passe-t-il ; dites moi vite que j'y comprenne quelque chose ?

Elle n'avait encore rein vu car son regard allait de l’un à l’autre et n’osait même pas penser qu’il était arrivé quelque chose de grave à sa Totiope , son Anti qu’elle aimait tant … mais son corps la trahissait car parcouru de tremblements qui en devenaient presque incontrôlables , la peur la saisit , qu’allaient-ils lui répondre.
Seriella a écrit:
Elle était restée pétrifiée devant ce spectacle. Puis Mirail avait surgit derrière elle, silencieusement. Elle ignorait qu'il fut à Bayeux; mais elle ne s'étonnait plus de ses apparitions surprises à ses côtés quand elle en avait besoin, l'ombre lescurienne, sombre ange gardien.
Elle ne fit pas un geste, n'y songea même pas, lorsque ses bras la tirèrent doucement en arrière, lorsque sa tête se retrouva dans le creux de son cou.

Puis il s'approcha d'elle, de son amie, et revint vers elle. Ses yeux accrochèrent les siens. Il lui prit la main, doucement.

Elle a été assassinée… Poignardée…

Elle se força à regarder puis ferma les yeux. Assassinée était un euphémisme. On s'était visiblement acharné sur le corps de la jeune évêque pour être sûr qu'elle rejoigne le Très Haut rapidement. Sa gorge avait été tranchée et son abdomen tailladé, ses viscères se répandaient sur le sol.

Bonjour les amis , vos visages ahuris me font peur ... mais diantre , que se passe-t-il ; dites moi vite que j'y comprenne quelque chose ?

Elle tourna brusquement la tête. Estoile. Oh non. Elle n'avait rien vu mais ses tremblements trahissaient sa voie faussement enthousiaste. Elle savait.

Estoile je... n'approche pas c'est mieux... elle... elle est partie...

Quel bel euphémisme de nouveau. Partie.
Elle ferma de nouveau les yeux et l'archevêque, la rectrice, la femme forte resurgit. Elle mit ses émotions de côté. Pour le moment.


Mirail, Estoile : il faut... il faut la transporter au couvent. Discrètement, il ne faut pas... qu'on la voit comme ça. Je ne veux pas que tout le monde sache, pas pour l'instant.
Il faut... qu'on fasse le point, au calme.

Vous pouvez trouver quelques personnes de confiance, qui la transporterait ?


Une fois ses amis à l'extérieur, elle fixa de nouveau le corps sans vie de sa soeur et ses jambes lâchèrent. Elle se laissa tomber sur une chaise et la contempla, la main encore crispée sur la statue brisée de Saint Lescure, comme demandant de l'aide au saint homme.

Elle fronça les sourcils. Ce n'était pas naturel cette main comme ça. Elle s'approcha. Pourquoi avait-elle agrippé la statue de Saint Lescure jusqu'au bout ainsi ? Elle se pencha, surmontant sa répulsion. Dans la statue creuse et brisée, un morceau de parchemin ensanglanté.
Tremblant elle l'attrapa et le déplia.


Le couteau de Lescure Antiopeparchemin

Ca lui était adressé. Evidement. Antiope savait qu'elle serait là, elles avaient prévus de se retrouver. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Le secret de la mort de Lescure ? Mais... on le savait, assassiné dans sa cellule par... enfin il paraît.
Elle frissonna. Antiope avait découvert quelque chose. Et elle était morte. Elle songea à ses deux amis dehors et cacha prestement le parchemin. Antiope savait quelque chose et elle avait été assassinée. Il ne fallait pas les mettre en danger. Elle attendrait d'être au couvent.

Et surtout, il fallait joindre Sinbad.

Essuyant les traces de sang, elle s'éloigna du corps en attendant les renforts.
Mirail a écrit:
Estoile débarqua sur les lieux, surprise de nous voir et effarée de voir dans quel état était le presbytère…
Elle tremblait comme une feuille se doutant de ce qui se passait…
Mirail resta silencieux ne lui adressant qu’un simple regard… Il n’était plus tout là, et tout lui semblait lointain à présent… Pourquoi…?
Il se demandait pourquoi elle, pourquoi maintenant… Le Très-Haut devait lui poser la question ultime… Qu’allait-elle répondre… Allait-elle revenir… Serait-elle jugée… C’est dans ces moments là que nous étions le plus croyant… L’espoir de la revoir… Hum…
Même les ecclésiastiques n’étaient pas en dehors de la folie humaine… Le royaume était régi par la mort… Le pouvoir… La corruption régnait partout même au cœur des Saints, à Rome, il en était convaincu…
Cette vie se résumait à quoi finalement pour finir comme cela… Il avait été là à ses débuts… Il l’avait suivi durant toute sa vie de loin… L’église ne l’a pas sauvé…
Espérons qu’elle est droit au paradis solaire… Quelque chose lui disait que s’il voulait la revoir… Il faudrait qu’il aille la rejoindre… Une bonne manière de vérifier si le dogme était vrai… De toute façon… Cette vie ne valait rien alors…
Il fut soudain sorti de ses réflexions par la voix de Seriella qui avait repris une certaine assurance… Du moins en apparence… Il n’aimait pas voir sa merveille dans cet état…
Il déclara d’une voix calme et faible…

Au couvent… Bien, je me charge de faire le trajet…
Je m’occupe de trouver une charrette pour la mettre dedans… Je serais bientôt de retour…

Estoile, bonjour… J’aurai préféré te voir dans un autre moment… Faudra être forte pour la suite…
Va voir je te pris si tu peux trouver un grand drap pour la couvrir quand elle sera sur la charriotte…
Et si tu peux trouver quelqu’un qui puisse refermer son ventre… Cela serait mieux pour le transport jusqu’à Rouen…


Sans un mot de plus, Mirail enleva sa robe et son col imbibés de sang pour rester en chemise... Il les posa dans un coin puis inclina la tête devant la sublimissime archevêque et lança un regard à son amie Estoile avant de prendre congé… Sortant du bâtiment suivi peu après de cette dernière…
Il partit en direction du quartier mal famé de la ville… Pensant y trouver une charrette en état dans un coin… Il utiliserait son fidèle cheval pour tirer… En espérant que celui-ci soit d’accord...
PouyssWJr a écrit:
Arrêtons un instant la scène. Relevons le regard. Plus haut, vers le toit, ou du moins ce qui en reste. Là, tapis dans l'ombre, accroupie sur une poutre, une forme indistincte épie les faits et gestes de l'archevêque. Il s'agit de Junior, qui s'efforce de se fondre dans le décor, s'interdisant tout mouvement. Il reconnait vaguement les traits de la jeune femme, au prix d'une intense recherche aux tréfonds de sa mémoire. Il avait vu beaucoup de monde défiler dans son enfance passée à se cacher au sein du couvent de Rouen. Là, il avait appris l'art de se fondre parmi les ombres et d'observer sans se faire voir ni entendre.


Au bout d'un moment, il associa un nom à ce visage: Seriella. Elle était Lescurienne depuis longtemps et occupe désormais la charge de Rouen. Elle pourrait poser problème si elle en apprenait plus. Mais celà pourrait en poser plus encore si on la retrouvait morte. Il faut donc faire en sorte qu'elle ne pousse pas plus loin ses investigations sans pour autant s'attaquer directement à elle. Et celà risque d'être difficile si ce qui est écrit sur le papier qu'elle est en train de lire l'amène sur la bonne voie. Bon sang, mais comment Junior a-t-il pu en arriver là?

Il explore alors à nouveau les limbes de sa mémoire, fouille au milieu de la brume qui l'emplit, et y découvre une parcelle de vérité. Cette Antiope, elle avait découvert certaines choses au sujet du couteau. Il avait donc fallu s'en débarrasser. S'introduire dans le presbytère fut facile. Planter un bon coup de couteau dans ses entrailles n'avait pas non plus posé la moindre difficulté. Il ne restait alors plus qu'à maquiller le meurtre en faisant s'effondrer une bâtisse déjà peu solide. Mais les incertitudes de la Moïra avaient joué en la défaveur du jeune homme.

Tout d'abord, le presbytère s'était révélé moins fragile que prévu et tout ne s'était pas effondré. Et surtout, sa victime avait réussi, lors de son agonie, à griffonner et à cacher un morceau de papier dans une statue de Lescure amputée par l'éboulement. Lescure... Pourquoi ce nom revient-il si souvent dans la tête de Junior? Et quel terrible secret l'a-t-il poussé à devoir éliminer un témoin gênant? Il sent que toutes les réponses se trouvent au fond de lui, mais elles se trouvent là où il n'ose chercher, là où la voie a établi son domaine.

La voix! C'est donc elle qui l'amène, une fois encore, à ôter la vie à certaines personnes pour une funeste raison qui lui échappe. Et il ne peut se soustraire à sa volonté... pour l'instant. Un jour viendra où Junior arrivera à se libérer d'elle et à l'extirper de son être. Et peut-être même que cette jeune femme qu'il observe en ce moment même pourrait l'y aider... Aaaaargh! Le jeune homme manque tout juste de sombrer dans l'inconscience, tant la douleur qui vrille son esprit est atroce. La voix se rappelle à lui et lui intime l'ordre de cesser d'avoir de telles pensée. Junior se soumet, pour le moment, mais ce n'est que partie remise.

Pour l'instant, il continue à observer. Il voit l'archevêque s'en aller avec le mystérieux message. Il va falloir la suivre. Il pourra ainsi voir où elle se rend et intervenir si nécessaire. Et si un moment propice se fait jour, il pourra subtiliser le papier et empêcher cette Lescurienne de mettre son nez là où elle ne le doit pas. Espérons pour elle qu'il n'ait pas à lui faire subir le même sort qu'à Antiope. Seriella, surveille tes arrières...
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