Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
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Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
La douleur... rien à y faire, on ne s'habituait à cette sensation...
Ses doigts serrèrent la gorge du jeune homme qui ne se laissa pas faire, le faisant lâcher prise en même temps qu'il retirait sa lame pour la plonger dans sa gorge !
L'épée l'avait égorgé.... le vieillard tenta d'en saisir la lame, mais déjà sa vision s'était brouillée, et ses cordes vocales ravagées ne lui permirent même pas une ultime malédiction...
Le corps chuta comme un pantin désarticulé dans une mare de sang qui ne tendait qu'à croître...
Ses doigts serrèrent la gorge du jeune homme qui ne se laissa pas faire, le faisant lâcher prise en même temps qu'il retirait sa lame pour la plonger dans sa gorge !
L'épée l'avait égorgé.... le vieillard tenta d'en saisir la lame, mais déjà sa vision s'était brouillée, et ses cordes vocales ravagées ne lui permirent même pas une ultime malédiction...
Le corps chuta comme un pantin désarticulé dans une mare de sang qui ne tendait qu'à croître...
Odoacre- Nombre de messages : 208
Localisation : Cour des Miracles
Titre : Maître
Némésis : Unique
Date d'inscription : 19/09/2008
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
La dynamique de mouvement était telle qu'ils n'avaient pas encore pénétré dans la pièce censée les accueillir que les voix, celles de l'entrée, s'élevèrent plus violement. Tendant l'oreille indiscrètement, ralentissant le pas, marchant sur la pointe des pieds, elle cherchait à distinguer quelques brides de la dispute déclenchée. Soudain, un claquement de porte, des échanges échauffés, un bruit de bois éventré puis plus de bruit du tout...
Levant un sourcil très intrigué, elle s'arrêta, tournant la tête en direction de l'entrée qu'elle ne pouvait distinguer, elle toussota légèrement, apostrophant son guide.
Kof, kof, kof. Hum, hum.... c'est normal ces hurlements ?
Levant un sourcil très intrigué, elle s'arrêta, tournant la tête en direction de l'entrée qu'elle ne pouvait distinguer, elle toussota légèrement, apostrophant son guide.
Kof, kof, kof. Hum, hum.... c'est normal ces hurlements ?
smartfluid- Nombre de messages : 42
Date d'inscription : 20/12/2008
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
Bon...
Ben çà commence fort, l'Hybris.
Et un prélat de moins, un!
À ce rythme, on aura rasé Rome en moins d'un mois.
Plus sérieusement, comment en suis-je arrivé là?
Je suis venu ouvrir la porte.
Cà, j'en suis sûr.
Et là, le grec m'a aussitôt insulté.
Cà aussi, c'est clair.
Puis, je lui ai claqué la porte au nez.
Jusque là, tout s'enchaîne logiquement.
Mais c'est ensuite que plus rien n'a la moindre logique.
Je l'entends frapper à la porte...
... j'ouvre, excédé...
... il tente de me couper en deux d'un énorme coup de hache sortie d'on ne sait où...
... je dégaine mon épée...
... il jette sa hache, s'empalle de lui-même sur mon arme et tente de m'étrangler.
Et c'est là que je lui tranche la gorge.
Autant son comportement n'a pas suivi la moindre logique, autant le mien était cohérent.
Je ne pouvais rien faire d'autre.
Je n'ai rien à me reprocher.
Je suis innocent.
Je n'ai pas à me poser tant de questions.
Mais pourquoi est-ce que je cherche à me rassurer?
Pourquoi l'ai-je autant haï?
Il m'a insulté, et même méprisé, certes, mais ce n'étaient que des mots.
Et moi, je voulais le voir mort, se vidant de son sang.
Et c'est ce qui est arrivé.
Donc, j'en déduis que je l'ai fait volontairement...
... que je l'aurai tué même sans son agression.
Bon sang, je ne me comprends même pas moi-même.
Suis-je un honnête homme ayant défendu sa vie ou bien un monstre assoiffé de sang?
...
Bon...
Soyons efficace.
J'ai un cadavre devant moi, allongé sur de la neige imbibée de son sang.
On a fait peu de bruit mais suffisamment pour mettre la puce à l'oreille d'une personne attentive.
Donc, il y a le risque qu'on me surprenne avec cet embarrassant cadavre.
Il faut que je m'en débarrasse.
Puis, il faudra que j'évacue la neige ensanglantée.
D'abord, le vieux grec...
Si je dépose le cadavre dans la forêt derrière le pavillon, je pourrai le laisser pourrir là-bas pendant l'hiver.
Et au printemps revenu, les loups se feront un plaisir de le finir.
J'espère qu'ils aiment la viande faisandée.
Par contre, juste après m'être occupé du cadavre, il me faudra balayer la neige.
Je la jetterai derrière le pavillon.
Comme çà, les autres mettront le sang sur le compte d'animaux sauvages.
C'est limite mais çà se tient.
Bon, allons-y avant que quelqu'un ne débarque.
Arf! Ce qu'il est lourd!
C'est pas un Aristotélicien pour rien, celui-là!
Ben çà commence fort, l'Hybris.
Et un prélat de moins, un!
À ce rythme, on aura rasé Rome en moins d'un mois.
Plus sérieusement, comment en suis-je arrivé là?
Je suis venu ouvrir la porte.
Cà, j'en suis sûr.
Et là, le grec m'a aussitôt insulté.
Cà aussi, c'est clair.
Puis, je lui ai claqué la porte au nez.
Jusque là, tout s'enchaîne logiquement.
Mais c'est ensuite que plus rien n'a la moindre logique.
Je l'entends frapper à la porte...
... j'ouvre, excédé...
... il tente de me couper en deux d'un énorme coup de hache sortie d'on ne sait où...
... je dégaine mon épée...
... il jette sa hache, s'empalle de lui-même sur mon arme et tente de m'étrangler.
Et c'est là que je lui tranche la gorge.
Autant son comportement n'a pas suivi la moindre logique, autant le mien était cohérent.
Je ne pouvais rien faire d'autre.
Je n'ai rien à me reprocher.
Je suis innocent.
Je n'ai pas à me poser tant de questions.
Mais pourquoi est-ce que je cherche à me rassurer?
Pourquoi l'ai-je autant haï?
Il m'a insulté, et même méprisé, certes, mais ce n'étaient que des mots.
Et moi, je voulais le voir mort, se vidant de son sang.
Et c'est ce qui est arrivé.
Donc, j'en déduis que je l'ai fait volontairement...
... que je l'aurai tué même sans son agression.
Bon sang, je ne me comprends même pas moi-même.
Suis-je un honnête homme ayant défendu sa vie ou bien un monstre assoiffé de sang?
...
Bon...
Soyons efficace.
J'ai un cadavre devant moi, allongé sur de la neige imbibée de son sang.
On a fait peu de bruit mais suffisamment pour mettre la puce à l'oreille d'une personne attentive.
Donc, il y a le risque qu'on me surprenne avec cet embarrassant cadavre.
Il faut que je m'en débarrasse.
Puis, il faudra que j'évacue la neige ensanglantée.
D'abord, le vieux grec...
Si je dépose le cadavre dans la forêt derrière le pavillon, je pourrai le laisser pourrir là-bas pendant l'hiver.
Et au printemps revenu, les loups se feront un plaisir de le finir.
J'espère qu'ils aiment la viande faisandée.
Par contre, juste après m'être occupé du cadavre, il me faudra balayer la neige.
Je la jetterai derrière le pavillon.
Comme çà, les autres mettront le sang sur le compte d'animaux sauvages.
C'est limite mais çà se tient.
Bon, allons-y avant que quelqu'un ne débarque.
Arf! Ce qu'il est lourd!
C'est pas un Aristotélicien pour rien, celui-là!
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
Des hurlements disait-elle...
Hélas, Julien Offray les avait à l'évidence lui aussi entendus. Et il se voyait mal répondre simplement que c'était probablement le petit jeunot de tout à l'heure en train d'égorger le vieux malpoli. C'était le genre de choses que l'on ne présentait pas ainsi, en théorie.
C'est agaçant la manie qu'on certaines personnes de vouloir toujours se faire remarquer, contraignant leur congénères à élucubrer au radar pour masquer une réalité trop absurde pour être adoubée comme telle...
Bon, la stratégie était prête, et le Général Offray savait où il devait mener ses troupes pour déjouer le piège mesquin de cet ennemi invisible.
Il s'arrêta, après avoir été apostrophé.
Normal, oui et non.
Disons qu'on peut sans trop se tromper dire qu'il s'agit là d'une conséquence prévisible d'une certaine situation préalable, on retombe ainsi plus ou moins sur le concept de normalité. Quant à savoir si la situation initiale elle-même n'était pas déjà intrinsèquement absurde, là, j'avoue que je m'en réfère à votre jugement.
A partir du moment où vous acceptez de vous rendre dans un patelin paumé au milieu de la montagne en plein hiver, on peut quand même se laisser aller à considérer que la norme est un phénomène subjectif, non ?
Bref, je comprends toutefois votre curiosité, mais nous irons enquêter en temps voulu. Ne jamais se rapprocher trop vite de la source d'un cri, ça attire généralement des ennuis.
Laissons donc les vociférants faire leurs vocalises, et partons discuter entre gens civilisés.
Je vous montre le chemin.
Hélas, Julien Offray les avait à l'évidence lui aussi entendus. Et il se voyait mal répondre simplement que c'était probablement le petit jeunot de tout à l'heure en train d'égorger le vieux malpoli. C'était le genre de choses que l'on ne présentait pas ainsi, en théorie.
C'est agaçant la manie qu'on certaines personnes de vouloir toujours se faire remarquer, contraignant leur congénères à élucubrer au radar pour masquer une réalité trop absurde pour être adoubée comme telle...
Bon, la stratégie était prête, et le Général Offray savait où il devait mener ses troupes pour déjouer le piège mesquin de cet ennemi invisible.
Il s'arrêta, après avoir été apostrophé.
Normal, oui et non.
Disons qu'on peut sans trop se tromper dire qu'il s'agit là d'une conséquence prévisible d'une certaine situation préalable, on retombe ainsi plus ou moins sur le concept de normalité. Quant à savoir si la situation initiale elle-même n'était pas déjà intrinsèquement absurde, là, j'avoue que je m'en réfère à votre jugement.
A partir du moment où vous acceptez de vous rendre dans un patelin paumé au milieu de la montagne en plein hiver, on peut quand même se laisser aller à considérer que la norme est un phénomène subjectif, non ?
Bref, je comprends toutefois votre curiosité, mais nous irons enquêter en temps voulu. Ne jamais se rapprocher trop vite de la source d'un cri, ça attire généralement des ennuis.
Laissons donc les vociférants faire leurs vocalises, et partons discuter entre gens civilisés.
Je vous montre le chemin.
Julien Offray- Nombre de messages : 265
Titre : Maître
Némésis : Refus
Date d'inscription : 15/11/2007
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
Junior traina ainsi le corps sans vie du vieux prêtre jusqu'à cent mètres derrière le pavillon, contournant ainsi le bâtiment, longeant quelques bâtisses et s'enfonçant dans la forêt au pied des montagnes. Celà lui prit un bon quart d'heure. Il allait partir lorsqu'une idée lui vint en tête.
Je ne me suis pas assez vengé.
Cette pourriture a tout de même tenté de me trancher en deux.
Tant qu'à faire de l'assassiner, autant l'humilier un bon coup, histoire de le punir même après sa mort...
Tiens, je vais lui raser de près cette satanée barbe.
Bon, au couteau dans la pénombre, çà ne fera pas très propre, mais il ne va pas se plaindre.
...
Voilà.
Mais il manque quelque chose...
Ah! Je sais!
Il me faut une branche.
Du bois encore vert de préférence.
Du poirier. Parfait.
Maintenant, on retrousse la robe.
Beurk! Il ne se lavait jamais ou quoi?
Aller! Un peu de courage.
Voilà, pile entre les deux fesses.
Comme çà, on aura un beau poirier dans quelques années.
Enfin, si se nourrir de grec ne tue pas la plante.
Parce que c'est bon, les poires...
Allez.
Maintenant, il faut que j'évacue cette fichue neige imbibée de sang.
Ce n'est pas très discret.
On pourrait se méprendre et les gens jaseraient.
Et Junior partit chercher une pelle pour finir sa sinistre besogne...
Je ne me suis pas assez vengé.
Cette pourriture a tout de même tenté de me trancher en deux.
Tant qu'à faire de l'assassiner, autant l'humilier un bon coup, histoire de le punir même après sa mort...
Tiens, je vais lui raser de près cette satanée barbe.
Bon, au couteau dans la pénombre, çà ne fera pas très propre, mais il ne va pas se plaindre.
...
Voilà.
Mais il manque quelque chose...
Ah! Je sais!
Il me faut une branche.
Du bois encore vert de préférence.
Du poirier. Parfait.
Maintenant, on retrousse la robe.
Beurk! Il ne se lavait jamais ou quoi?
Aller! Un peu de courage.
Voilà, pile entre les deux fesses.
Comme çà, on aura un beau poirier dans quelques années.
Enfin, si se nourrir de grec ne tue pas la plante.
Parce que c'est bon, les poires...
Allez.
Maintenant, il faut que j'évacue cette fichue neige imbibée de sang.
Ce n'est pas très discret.
On pourrait se méprendre et les gens jaseraient.
Et Junior partit chercher une pelle pour finir sa sinistre besogne...
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
Elle écoutait sa réponse, ses mots et leurs sens. Dans sa tête, l'information faisait son chemin et très vite, elle sut. Elle sut l'utilisation qu'elle donnerait à ce principe qui ne pouvait pas mieux la servir. Elle haussa les épaules en réponse à ce qu'elle qualifia de théorème de l'absurde.
Ses réponses à elle n'avaient pas besoin d'être aussi longues et tortueuses. Elle savait ce qu'elle voulait. Elle savait aussi ce qu'elle était venue chercher.
"partons discuter entre gens civilisés", avait-il finit par ajouter en l'invitant à le suivre.
Elle leva les yeux au ciel. Parmi tous les défauts recensables, s'il y en avait un qu'elle préférait par dessous tous, c'était bien la naïveté de la nature humaine.
Si vous le dites.... Après tout, elle n'était pas envoyée par les bonnes soeurs de l'ordre aristotélicien "la main tendue"... Tâchons d'être pragmatiques et de passer au vif de l'intérêt de ma visite.
Après vous, je vous en prie. lui répondit-elle, alors que l'impatience commençait à se faire sentir au son de sa voix.
Ses réponses à elle n'avaient pas besoin d'être aussi longues et tortueuses. Elle savait ce qu'elle voulait. Elle savait aussi ce qu'elle était venue chercher.
"partons discuter entre gens civilisés", avait-il finit par ajouter en l'invitant à le suivre.
Elle leva les yeux au ciel. Parmi tous les défauts recensables, s'il y en avait un qu'elle préférait par dessous tous, c'était bien la naïveté de la nature humaine.
Si vous le dites.... Après tout, elle n'était pas envoyée par les bonnes soeurs de l'ordre aristotélicien "la main tendue"... Tâchons d'être pragmatiques et de passer au vif de l'intérêt de ma visite.
Après vous, je vous en prie. lui répondit-elle, alors que l'impatience commençait à se faire sentir au son de sa voix.
smartfluid- Nombre de messages : 42
Date d'inscription : 20/12/2008
Re: Un porche, une clochette, une arrivée (presque) discrète
Odoacre se releva, secouant sa robe de toute la neige... il se gratta alors la barbe en regardant autour de lui quand... ciel, on aurait juré que c'était lui par terre, la barbe rasée avec une branche qui...
AHEM... EXCUSEZ MOI ?
Agacé, Odoacre se retourna vers l'important qui était presque habillé comme lui, tout de noir, à la différenc près qu'il semblait beaucoup plus maigre, et surtout anormalement grand
Quoi encore !
D'HABITUDE LES GENS SONT PLUS POLIS
Sale pouilleux dégénéré, je vais t'en donner de la politesse moi !
MAIS POURQUOI NE DISPARAIT-IL PAS COMME LES AUTR...
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh grande inspiration, douloureuse, et le vieux Grec ouvrit les yeux. Allongé dans la neige ensanglanté, il grelottait de froid et ne réussit à se relever qu'au prix d'efforts douloureux.
Trempé, il fronça les sourcils en voyant à côté de lui un morceau de bois calciné au centre d'une surface de terre où la neige avait semble-t-il fondu...
Il se dirigea alors à nouveau vers la maison... ah... ce devait être l'arrière.... il en fit donc le tour, essayant de regarder à travers les fenêtres lorsque l'une d'elle lui renvoya son reflet suffisamment distinctement pour qu'il s'arrête brusquement devant ce mauvais miroir pour se tater la barbe avec précaution...
Elle était différente. Inégale, étrange... comme si des morceaux avaient été retiré ici et recollé là dans le but de rétablir un équilibre dont l'esthétique était tout sauf humaine...
Secouant alors la tête, l'évêque de Périgueux arriva à nouveau devant la porte d'entrée puis ouvrit la porte silencieusement... dans l'entrée, un pot où poser sa canne d'apparat... quelques unes y étaient rangées, dans doute en guise de décoration. Il se saisit d'une au pommeau en canard colvert et ainsi armé, aux aguets, entreprit de visiter la bâtisse...
AHEM... EXCUSEZ MOI ?
Agacé, Odoacre se retourna vers l'important qui était presque habillé comme lui, tout de noir, à la différenc près qu'il semblait beaucoup plus maigre, et surtout anormalement grand
Quoi encore !
D'HABITUDE LES GENS SONT PLUS POLIS
Sale pouilleux dégénéré, je vais t'en donner de la politesse moi !
MAIS POURQUOI NE DISPARAIT-IL PAS COMME LES AUTR...
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh grande inspiration, douloureuse, et le vieux Grec ouvrit les yeux. Allongé dans la neige ensanglanté, il grelottait de froid et ne réussit à se relever qu'au prix d'efforts douloureux.
Trempé, il fronça les sourcils en voyant à côté de lui un morceau de bois calciné au centre d'une surface de terre où la neige avait semble-t-il fondu...
Il se dirigea alors à nouveau vers la maison... ah... ce devait être l'arrière.... il en fit donc le tour, essayant de regarder à travers les fenêtres lorsque l'une d'elle lui renvoya son reflet suffisamment distinctement pour qu'il s'arrête brusquement devant ce mauvais miroir pour se tater la barbe avec précaution...
Elle était différente. Inégale, étrange... comme si des morceaux avaient été retiré ici et recollé là dans le but de rétablir un équilibre dont l'esthétique était tout sauf humaine...
Secouant alors la tête, l'évêque de Périgueux arriva à nouveau devant la porte d'entrée puis ouvrit la porte silencieusement... dans l'entrée, un pot où poser sa canne d'apparat... quelques unes y étaient rangées, dans doute en guise de décoration. Il se saisit d'une au pommeau en canard colvert et ainsi armé, aux aguets, entreprit de visiter la bâtisse...
Odoacre- Nombre de messages : 208
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