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Tour d'astrologie de Castres

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Tour d'astrologie de Castres - Page 2 Empty Re: Tour d'astrologie de Castres

Message par Julien Offray Lun 29 Sep - 18:20

Wiatt :

Décidément cette manie de glousser etait parfaitement...en accord avec cette odeur de fiente evanescente!
Sans parler de cette habitude qu'il avait de l'entretenir de la lune ! Fallait il qu'il soit omnubilé, pas un de leurs entretiens où le sujet ne fut longuement abordé, confinant à une ecoute lasse et desespérée, se demandant quand l'elucubration allait s'achever. Quel fat de pérorer sur les humeurs féminines, goujat par dessus le marché.
Et cette propension à voir des hérétiques partout, jusque sur le trône! Preter allégeance à Rome ? Quelle audace! Quel discours fumant et sulfureux à souhait.
Le vieux singe etait rusé, habile certes, elle n'en avait jamais douté, mais Diane, avait aussi quelques grimaces inédites en inventaire, qu'on se le dise! Et elle le savait dangereux, n'avait il pas tenter de tuer Ophéliane sous le pretexte fallacieux, utopique et completement inconscient de pouvoir par le truchement d'un miracle la ramener à la vie ???

Et voilà qu'il lui proposait un gîte dont elle n'avait plus que faire, puisque soi disant Julien n'etait point ici ! L'idée de passer inutilement du temps ici à écouter ses inepties, quel ennui! Mais refuser et s'esquiver maintenant aurait été malpoli..La tuile! La peste soit du savoir vivre!! Et ce malappris qui lui renvoyait ses fleurs! Des oeillets en prime, funeste présage, vite!


Non, non , non, vraiment, je vous les ai offert en premier et un cadeau...
Gardez les, j'insiste!


Retour à l'envoyeur. Non mais, elle s'etait donné la peine de les cueillir tout de même... Pourvu que la voisine ne fasse pas scandale de sa potée décimée..Et de remarquer le carreau manquant sans qu'aucun déclic marquant le départ n'ai retentit..Curieux...Il se passait des choses étranges ici. Un eveque en arme, un bijou en sang, des bruits sourds qui accusaient une présence à l'opposé du lieu où il comptait l'entrainer, il lui cachait quelque chose, c'etait évident. Stoppant l'avancée à la première marche, elle maugréa :

Arf, le carreau...Seigneur Dieu mais cette arme est défectueuse mon ami et une sécurité de jet défaillante est par trop dangereuse! Cela denote un désequilibre certain, défaut de fabrication qui malheureusement n'est pas corrigeable...
Permettez que je vous débarrasse d'un danger pareil, vous pourriez vous blesser... Encore.
Quelle misère, une si belle arme! Les armuriers méticuleux sont rares de nos jours...


Chbang! La brisure nette, noix ratatinée, exite l'engin, hors service. Elle sait aussi etre serviable. Et d'envoyer la traitresse au vice caché causer aux flammes de la cheminée.

Je suis désolée pour vous...mon pere...Mais apres tout n'est ce pas pour le mieux ? Considérez que le tres haut vous engage à ne pas oublier une chose importante :
Aux hommes d'eglise le port d arme est interdit!! Quel cachotier vous faîtes, mais n'ayez crainte je ne dirai rien à mon frêre...Entre Amis... Arf...Le bois etait bon, d'age requis par contre, il brule à merveille, dommage...


Pensez vous! Bien sûr qu'elle rapporterait ceci au frangin dans sa prochaine lettre, à moins que ce dernier nonosbtant une hospitalité dont elle n'avait que faire ne lui rende un VRAI service. Aide toi et le ciel t'aidera, voilà une vérité qui lui convenait. Le reste n'etait que façon de donner le change, de savoir dire Amen au bon moment et d aller mourir coeur léger en Suisse et en chantant. Jusqu'à preuve du contraire en tout cas...Bien pres d ajouter que ce n etait pas le spirituel qui l interessait chez Julien et que comme lui dans sa grande tolérance elle savait priviligier le talent et le chercher là où il etait. Chacun sa messe peu importe pourvu que l interet soit créatif...

Mais où est ce carreau...Il faut le retrouver..Hum...

Et de chercher l'objet dans la salle, au sol, aux murs, apparement peu préssée de le suivre et pour cause ! Chercher au ciel l'astre nocturne en pleine journée, mais quelle idée saugrenue...

Allez donc nous cherchez de quoi trinquer et vous soignez pendant que cherche, en verité la Lune peut bien attendre quelques heures, le temps que le soleil s'eclipse. Quand aux nobles, mon cher, soyez heureux que pour certains d'entre eux, ils maîtrisent l'art de la guerre, ayant conservé assez de piété en plus du sens du devoir pour défendre vos eglises en sus de leurs terres et parfois en portant vos couleurs jusque loin...

Continuant son inspection et sa quête de l'objet perdu, où avait il pu disparaître ? Peut être avait il heurté le mur , rencontré obstacle assez solide pour le faire ricocher...Par là...Se rapprochant sans le savoir du couloir menant au Julien promu roi de la balle à plume. Et de reprendre :

Sans eux, amputés de bras séculier, vous ne seriez que proies désarmées et en soutane pour les hérétiques. Mais je vous pardonne cet amalgame peu flatteur pour ma condition. Ils sont si rares je vous l accorde parmi la multitude d'inutiles en dentelles tenant salon d'ambition avec leurs dents longues.
Mais trève de chamaille, je vais prévenir mes gens d'escorte..


Paf! Bah oui.. Une Comtesse ne voyage jamais sans escorte.

Et de joindre le geste à la parole, en ouvrant la porte pour clamer assez fort pour être entendue...


Je fais halte ici, mon bon Ami Odoacre dans sa grande bonté, nous fait l'honneur rare de son hospitalité. Veillez aux chevaux et installez vous dans l'ecurie, il y a auberge pas loin mais pour le repas uniquement.

Ce Offrey tout héro soit il commençait à lui couter cher, pour peu de rendement!!

Scindez le groupe en deux, que deux hommes partent sans délai plus avant et me ramenent ce Messire Offrey. Vous devriez sans peine le rattraper, je le veux ICI, au plus tard demain matin même dans un sac s'il le faut. Et evitez de l'abimer, deux cent écus à vous partager en prime.

Et de refermer aussi sec, certaine d'une diligence d'execution, coulant un regard à l'eveque qu elle savait porté sur le lucratif.

Où en étions nous ? Ah oui..cette bouteille et...ce carreau. Et présentez moi donc cette visite qui fait rafffut de l'autre côté, un bon vin se partage, je serai ennuyée de vous accaparer quand vous étiez déjà en compagnie...




Féminine peut être ? Bien qu'elle ai sa petite idée quand même. Julien n'avait pas de monture... L'erreur est humaine...Même sous vesture divine
.

Petit clin d'oeil appuyé.
Julien Offray
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Message par Constant Corteis Lun 29 Sep - 18:22

Rah ! Mais qu'est ce que c'est que tout ce bordel ?

Constant fouillait toujours frénétiquement dans l'armoire, à la recherche de l'arme ultime par le truchement de laquelle il allait accomplir son dernier coup d'éclat en ce monde, juste avant d'être vaillamment terrassé par la douleur du poison, fauché au zénith de sa gloire, en pleine force de l'âge, par la moisson narquoise de la mort implacable.
Comme le souligne le côté un brin désordonné de son élocution, et l'aspect pour le moins négligé de son propos d'un point de vue sémantique, le jeune homme était en proie à la plus vive émotion.
Et de fait ! Il vivait ses derniers instants, pensait-il ! Il avait quelques heures, à peine, pour donner un sens à sa vie ! Et ce sens était clair, il allait devoir massacrer le vieux grec !

Mais, hélas, Constant ne trouvait pas d'arme à son goût dans l'armoire. Des pinces, des objets pointus en tous genres, une sorte de brasero de poche, et des trucs alambiqués dont il ne voyait même pas à quoi ça pouvait bien servir... Cela n'allait pas du tout.
Constant voulait du plus concret ! Du plus sensationnel, du plus bestial. Du plus gros en somme ! Il lui fallait à tout pris trouver le juste prolongement métallique de son insurrection ! Il cherchait la plume contondante à l'encre rouge de laquelle il écrirait l'ode le plus grandiose à la barbarie primaire et sanguinaire. Il cherchait la presse par laquelle il imprimerait au plus profond des chairs du vieux fou, broyant les tissus et concassant les os, l'affirmation rugissante du culte de la bestialité.
Un truc genre "Masse d'Arme à Deux Mains Sanglante de l'Ontologue Fantôme Maudit Intersidéral des Enfers Apodictiques" (+ 15 contre les prêtres).

Il lui fallait une arme capable de défoncer les portes pour lui permettre de grimper retrouver sa victime. Pour qu'il puisse taper sur le vieux prêtre en hurlant d'une voix tribale et caverneuse, jusqu'à ce que le vieux prélat ne soit plus qu'un petit tas sanguinolent et mousseux.

La violence de ce retour aux sources, aux instincts primitifs de la bête qui sommeille était proportionnelle à la rigueur de l'incarcération psychique qu'elle avait subi jusqu'à présent.
De fait, Constant n'avait jamais eu envie d'apprendre à se battre, et méprisait toutes les manifestations de virilité comme autant de grasses pulsions bêtifiantes.
Mais qu'importaient ces détails à présent qu'il allait mourir !
Fini les raisonnements, les discours et les inhibitions ! Place au cri véhément et gras, aux revendications brutes de décoffrage de la grosse brute originelle.

D'autant plus qu'il y avait de quoi donner un certain cachet à l'ensemble.
En effet, il aurait été tout à fait logique qu'un esprit aussi fécond que celui de Constant se soit saisi du serpent moribond qui gisait à demi assommé dans le fatras métallique que vomissait l'armoire éventrée pour s'en ceindre la tête, anticipant l'usage du bandeau pour les héros bas de plafonds, 526 ans avant Rambo, et 528 ans avant Karate Kid.
La classe, somme toute.

Il aurait put également attraper un poussin et le plumer sans vergogne, pour se concocter, et ce sans même avoir la moindre prénotion de ce que pourrait bien être un indien, une couronne de plume digne des plus grands chefs Sioux.
Mieux encore ! Poussant le génie jusqu'au confins immémoriaux de l'anticipation culturelle, il se serait peint le visage avec le sang des méchants volatiles en mimant la danse de la guerre qu'il inventerait au fur et à mesure, au gré des fulgurances transcendantales de son imagination indomptable.
Enfin, pour parachever son œuvre, il ne lui resterait qu'à se trouver un nom, tel que "Petit Ontologue Furieux", et il partirait déterrer la hache de guerre pour scalper l'ennemi, sous les vivas des squaws en délire.

Hélas ! Mille fois hélas et une fois encore, Constant n'eut pas le temps de se montrer génial.
Oui parce qu'en fait, un petit évènement, à première vue parfaitement anodin, bouleversa fondamentalement la donne psycho-affective du pauvre jeune homme influençable.
Il cherchait encore désespérément le vecteur d'acier de ses pulsions destructrices, lorsque sa main rencontra quelque chose de plus doux.
Une chose plus chaude, presque un peu molle.
Un peu comme... du papier.

"Oh tiens ! Des livres !"

Et dès lors tout était fini. Le long cri de guerre de l'homme des cavernes n'émergeait alors plus, amorti par le coussin moelleux d'une indifférence de circonstance. Constant n'entendait plus rien, tout absorbé qu'il était par sa curiosité impérieuse. La voix indignée de la virilité belliqueuses ne se faisait plus entendre.

Le jeune homme se hâta de farfouiller. Et fut en l'occurrence plutôt déçu.
Traités d'alchimie, précis de sorcelleries, manuels d'anatomie, il y avait même des écrits sur la nécromancie... Pas très amusant tout ça !
Constant aurait été nettement plus branché par quelque chose du genre : "Méthode analytique pour déterminer la couleur des sous-vêtements d'une demoiselle par la seule force du raisonnement dialectique."
Mais visiblement, le vieux grec et lui n'étaient d'accord sur rien.
Comble du mauvais goût, certains de ces documents étaient vraisemblablement l'œuvre d'Odoacre lui même, et comble du mauvais goût, se payaient le luxe d'être écrits en grec.
En grec ! Par les temps qui courent ! Plutôt mourir que dans déchiffrer une ligne.

Mais Constant avait l'intérêt tenace pour ces sirènes de papier, et poursuivit son examen.
Il finit par feuilleter un livre plutôt... déroutant.

Il s'amusa à le lire à haute voix :


"Pour appeler Shub-Niggurath le noir.

Iah ! Shub-Niggurath
Grande Chèvre noire des Bois
Je fais appel à vous"


S'il avait voulu respecter scrupuleusement la formule, Constant aurait du s'agenouiller. Ce qu'il ne fit pas, il y avait quand même certaines limites à son naturel influençable.
Il continua à lire cependant :


"Répondez à l'appel de votre serviteur
Qui connaît des mots magiques !"


Là dessus Constant tiqua quelque peu. Le paragraphe suivant stipulait de "faire le signe de Voor", ce qui laissa le jeune homme un tantinet circonspect...
Il se hasarda à gesticuler un peu, en touchant d'abord son nez, puis les deux côtés de sa poitrine en une sorte de signe de croix.
Bah quoi ? C'est pas plus ridicule qu'autre chose...


"Sortez de votre sommeil
Et venez suivi d'une multitude !"


Même bazar avec "le signe de Kish".
Constant en broncha pas et poursuivit la lecture.


"Je fais les signes et je profère les paroles
Qui ouvrent les portes !
Venez, vous dis-je, je tourne la Clé !
Tout de suite ! Parcourez à nouveau la Terre ! "


Voilà, l'incantation était terminée...
Constant attendit.

Il avait fini par se prendre au jeu, et fut un tout petit peu déçu de ne pas voir apparaître un gros démon, ou n'importe quoi de ce genre...
Cela aurait au moins été amusant...

Bref, suffit. Constant reposa le livre, sans même en avoir lu le titre, et recommença à feuilleter au hasard.
Rien de bien intéressant en fait... Quoique !

Constant venait de reconnaître une écriture familière... Et pour cause ! C'était tout simplement la sienne, ni plus ni moins...
C'est à cet instant qu'il se souvint que le vieux grec lui avait subtilisé des documents à Genève... Et qu'il avait même tenté de le faire chanter à cause de ça !
Et bien voilà une nouvelle plutôt réjouissante, il allait enfin pouvoir reprendre ce qui était à lui.
Il se saisit donc du document, et l'enfouit dans sa poche. Mais il y avait autre chose en dessous... Une autre écriture connue...
Et oui, il s'en souvenait à présent, ça aussi le vieux fou lui avait pris.
Des lettres de sa nièce...

Constant les prit, et les relut rapidement... Tout cela était bien loin à présent...

Il était debout, silencieux, pensif. Désormais toute euphorie s'était tue, irrémédiablement. Il songeait à sa famille, et à cette nièce qu'il avait revue brièvement il y a quelque temps... Une visite décevante, au final. Ils étaient vraiment trop lointains, trop différents pour pouvoir se comprendre...
Constant le regrettait, mais n'avait pas l'impression de pouvoir changer les choses. Il regardait les lettres, symbole d'un espoir perdu.

Il ne voulait plus les garder, tout cet environnement était bien trop pesant, et ces simples bouts de papier auraient dramatiquement lesté ses allants. Il les froissa donc, et les jeta dans le feu qui brûlait timidement dans un coin de la pièce.
Il avait froid à présent, et se sentait calme, vide, lucide. Presque trop.

Il regardait sa main, et la morsure que lui avait infligé le reptile.
A priori ses instants étaient comptés, mais en fait, il n'arrivait pas du tout à se représenter cette idée. Il refusait d'y croire sans même savoir qu'il avait raison.

Mais il ne souhaitait pas mourir ici... Il fallait qu'il sorte.

La grille de la cellule était trop solide, et Constant ne savait pas crocheter les serrures.

Le soupirail peut-être ?
Il était bien trop haut... Mais au fait, il avait bien cru voir de la corde dans l'armoire !

Il se retourna pour fouiller une fois encore le bordel qui gisait au sol. Bingo !

Ne restait plus qu'un moyen de l'accrocher à la grille !
Constant mit en branle son sens pratique, ce qui était toujours un peu fastidieux...
Après une série d'hypothèses hautement improbables, certaines défiant même les lois les plus élémentaires de la mécanique, Constant résolut de se fabriquer un grappin de fortune en attachant une grosse pince au bout de la corde.
Ce faisant, il se sentit un petit peu ragaillardi, au point qu'il lui vint une envie de siffloter. Il improvisa donc un petit air qui fera date dans l'histoire du bricolage.

Il termina bien vite cette petite besogne, et se releva en hâte.
Il lança donc l'outil à travers le soupirail et parvint, au terme de plusieurs tentatives infructueuses, à attacher solidement la pince à la grille.
Il allait enfin pouvoir se hisser jusqu'en haut (oui, parce qu'en fait, il n'avait pas encore spécialement réalisé que, une fois en haut, il se retrouverait toujours autant comme un con qu'en bas... Mais soyez chics, laissez le espérer ! )
Il se prépara un moment en s'étirant les membres, et se jeta témérairement à l'assaut de cette terrible ascension.

...

Echec cuisant.
Constant était trop faible pour se hisser sur un mètre, et retomba lamentablement sur le sol...

Il était à présent assis par terre, désespéré et attendant la mort...

On pourrait résumer la situation, pour céder à une pulsion de démagogie adolescentophile de bon ton, en disant que c'était plus ou moins la méga loose totale, là... Ni plus ni moins...
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Message par Julien Offray Lun 29 Sep - 18:24

Odoacre :

Insupportable. Le mot convenait parfaitement. Le vieux Grec avait tenté de retirer le carreau tout en laissant la corde tendue afin de ne pas déclencher le mécanisme... mais par un obscure événement mécanique, le mécanisme s'était déclenché, et en silence je vous prie... c'était vraiment une superbe arbalète

Crack


Merci Wiatt. Une suite ? Des soldats ? Les choses s'annonçaient mal, très mal.... bluffait elle ? Possible, mais impossible d'aller vérifier.... des hommes partis sur les routes.... retrouver Offray.... mmh. Il ne lui avait pas dit dans quelle direction il était parti, aussi quand les soldats reviendraient bredouilles, il indiquera une autre direction, à condition de savoir évidemment d'où la comtesse venait mmh....

Et voilà qu'il se retrouvait à nouveau avec cet horrible bouquet et qu'elle trouvait un autre prétexte pour farfouiller.... à coup sûr elle en profiterer pour descendre l'escalier en colimaçon, remarquer une grille de fer fermée à clef, jeter un oeil à travers les barreaux qui ne manquerait pas de remarquer la présence d'Offray avant que se faire picorer car les cruels poussins.

Une ampoule sainte apparut alors métaphoriquement au dessus de la tête du vieux Grec, petit sourire. Il hocha la tête et s'exclama, sans faire cas de ses remarques sur la nobliaille


C'est cela ma fille, observez bien les murs pour nous trouver ce carreau, voilà que je monte !

Et le vieux Grec de s'exécuter, et aussitôt hors de vue grâce à la courbe de l'escalier, de sortir le carreau de sa manche, d'en casser la pointe pour nla glisser dans une poche et de crier en dévalant l'escalier

Dieu existe ma fille ! Regardez ce que j'ai trouvé là, le pauvre aura ricoché, et il ne fera plus de mal à personne !

Grand sourire, il lui prend à nouveau le bras et se dirige vivement vers l'escalier

Nous pouvons donc monter et vous installer ma très chère fille !
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Message par Constant Corteis Lun 29 Sep - 18:25

Il y a vraiment des gens malpolis...

Constant était pitoyablement assis, le dos vouté écrasé par le poids d'une fatalité oppressante.
Il allait mourir, et n'attendait plus que le poison commence à faire son effet, résigné.
Il évitait soigneusement de réfléchir, de penser à ce qu'il allait regretter. Il tâchait juste de se recueillir sur lui même, en mettant de côté tous les parasites. Il se contentait de vivre pleinement ses perceptions, affections, sans chercher à les comprendre ni à les ordonner. Il voulait juste profiter simplement de cette dernière portion de présent qui s'étalait sur lui.

Enfin, ça c'était pour la théorie. Disons que c'est comme ça, dans ce recueillement méditatif, qu'il aurait souhaité accueillir la fin de sa vie, d'opérer l'ultime renoncement, sans regrets ni craintes.

Mais c'était encore une fois sans compter sur cet imbécile de bouffeur de moussaka ! Et voilà que monsieur se mettait à brailler comme un âne en haut ! Le côté solennel de l'instant en prenant un sacré coup dans le coin de la gueule !
Constant venait juste d'y prêter attention, mais il trouvait déjà ça complètement insupportable.

D'autant plus qu'ils semblaient s'y mettre à plusieurs les cuistres !
En effet, Constant distinguait sans la reconnaître une voix de femme, ce qui, à moins d'imaginer Odoacre prenant une voix de fausset pour se faire lui même la discussion, singeant au gré de ses fantasmes lubriques une douce rencontre exotique, ou dieu sait quelle cérémonie perverse en compagnie d'une créature de rêve créée sur mesure par l'esprit fantasque du vieillard et interprétée par son corps ; à moins d'imaginer cela, donc, il était nécessaire de conclure à la présence d'une interlocutrice.
Ce fut néanmois à titre d'hypothèse que Constant retint ce paramètre (oui, car plus rien ne l'aurait étonné venant du vieux grec).

Non mais quel toupet !
Il était là, lui, à tenter de se résigner dignement à mourir, et môssieur Odoacre s'improvisait une petite sauterie en haut !
Constant croyait rêver. Il était parfaitement hors de lui, et l'idée qu'il puisse envisager une seule micro-seconde de laisser passer ça était à ranger définitivement dans la catégorie des apories de la raison pure.

Enfin quoi c'est tout de même vrai ! Voilà qui était parfaitement avilissant, et Constant, dûment informé de l'inaliénabilité de sa dignité d'être humain, n'était pas le moins du monde décidé à accepter de tenir la bougie durant la dégradante séance de pince-fesse qui semblait se dérouler en haut entre un vieux pervers et sa compagne que Constant, intuitivement, imaginait jeune, probablement un peu déficiente, et en admiration totale devant l'esprit retors et manipulateur de son gourou.
Pire que ça même ! Ils n'attendaient pas de lui qu'il tienne la bougie, mais qu'il brûle en personne ! Qu'il s'éteigne, se consume lentement au gré de la morsure abrasive de la flamme d'un venin capricieux, pour qu'ils se délectent en pervers patentés de l'odeur de mort que dégagerait cette conscience cuite à la broche sur le foyer du désespoir s'abreuvant du souffle d'un vent susurrant une grasse mélodie teintée de l'évidence moite de sa fin prochaine.
Constant se vit ainsi, dans un flash, planté sur une table droit comme un i et raide comme un piquet, le crâne couronné d'une mèche allumée qui réduisait lentement, exhalant une fumée d'âme aphrodisiaque dont les deux satyres se repaissait, enivrant leur libido pour charger leurs affects de pulsions coprophages émergeant au ras de leur peau grasse comme des geysers d'acné, des furoncles encroutés d'une perversité enfouie grattés à la flamme du sacrifice dans une écume de pus nauséabond et gras des égouttures miasmatiques d'une débauche revigorée.

Non. Vraiment. Ce n'était pas envisageable.

Sans réfléchir, obéissant à une sorte d'impulsion salvatrice, Constant se mit sur pied, et se précipita vers la grille.
Il la secoua de toute ses forces et se mit à hurler, hors de lui :


Hé ! Saleté de suceur de feuille de vigne, je me permets de vous conseiller de traîner votre barbichette jusqu'ici ! Parce que là il me semble fort probable que je me laisse aller à foutre toutes les saletés de parchemins qui embarrassent votre armoire au feu, ça serait dommage n'est-ce pas ?
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Message par Julien Offray Ven 3 Oct - 16:58

Wiatt :

Insuportable. C etait un trait de famille. Les Azayes de sang, les seuls à pouvoir porter le nom, le rang, comme par exemple le seul frere qu'elle avait jamais eu. Kad Cyril d Azayes.
Oui, Wiatt n'aurait pas été etonnée, on lui avait déjà dit un nombre incalculable de fois. Chiante au possible, y avait pas pire pour vous foutre en l air un scénario bien huilé, et finissant par exemple en seance d'Astronomie. Loin d etre un ange, donc n ayant absolument AUCUNE envie d'aller grimper dans la tour en sa compagnie. Pouvait être tétue, ce qu'elle avait dans la tête, elle ne l avait pas... dommage pour lui. D ailleurs si elle n avait même que soupçonné les pensées d'un certain joueur de foot, sur que d un revers bien senti, elle aurait rectifié ses vues.

Pour l arbalete, une Ophéliane en souvenir, peu importe le pretexte il etait bon pour s en debarrasser au plus vite.
Et non, Wiatt ne savait pas si Julien etait vraiment là, mais il y avait quelqu'un et IL ne voulait pas qu'elle le voit.
Donc, elle le souhaitait ardement.

Logique.

N'empeche là, il s en sortait bien le vieux renard, oh évidement, il etait facile d imaginer que sachant maintenant la présence de son escorte, cela reglerait tout malentendu. Du genre expérience de résurrection au choix. Allez savoir vous ce qui peut lui passer par la tête!!
Non. Wiatt ne faisait aucune confiance à l eveque. Il retrouva pile poil le carreau quand elle allait enfin pouvoir fouiner!! Redescendant les escaliers avec une hâte surprenante au vu de son âge. Et reprenant la conversation sur le fil, eludant sa question. Mouarf.. La tuile! Et maintenant ?
Puis il l aggripe avec ça, diligent, policé avec ce sourire cordial qui paradoxalement ne lui dit rien qui vaille.


Dieu existe oui... Certes! Et vous avez vue perçante aussi.

Autant dire qu'elle ne presse pas, cherchant une esquive à lui offrir, se disant que si dieu existe c'est le moment là d intervenir!! Quand un mot parmi les autres retient son attention, l'idée rebondit dessus avec une apreté desesperée. S'y accroche, Eureka!

M'installer...M'installer!! Mais oui! Bien sûr! Mon sac de voyage est dans la voiture. Vous savez bien que nous les femmes, ne pouvons nous passer de nos petits...

Un son de grille l'interrmpit, suivi d'une voix furieuse, c'etait Dieu!

Hé ! Saleté de suceur de feuille de vigne, je me permets de vous conseiller de traîner votre barbichette jusqu'ici ! Parce que là il me semble fort probable que je me laisse aller à foutre toutes les saletés de parchemins qui embarrassent votre armoire au feu, ça serait dommage n'est-ce pas ?

Enfin pas Dieu mais un signe de lui, reconnaissable entre mille. L'ontologue etait ici! Elle regarda l eveque outrée et lui dit sur le ton du reproche le plus vif y glissant une touche de comprehension :

Rhooo pas bien!! Mentir est tres vilain!! Mon père! Mais je sais!
Je suis sûre que c'est ce Julien qui vous a demandé de le cacher, ne voulant pas me voir! Je le savais! Vous etiez occupé tout deux avec vos experiences, n est ce pas ?.


L'excuse est fournie même. Et de larguer la main pendue à son bras d un geste vif. Comme si la grille entendue n etait qu un effet de style passé inaperçu, le sang, l'arbalete oubliés...



Je ne veux pas savoir ce que vous faisiez tout deux au juste...
Ecoutez j'ai besoin de lui aussi, n allons pas tergiverser, dites moi le prix que vous estimez juste et assez à même de compenser l'immense peine que vous causerait la perte de sa compagnie!! Je suis tres pressée en vérité et je me fiche de l'astronomie!!


Et d elever la voix vers le colimaçon.

Julien je sais que vous êtes ICI!! Mon héro, un instant, je réflechis si dans ma grande bonté je vous laisse ici ou pas!

Voilà, l un peut craindre qu'elle s en aille ou comprendre le fond des choses, l autre peut y gagner un avantage financier. Wiatt tente le compromis arrangeant, sous couvert de faux semblants, menageant à chacun une porte de sortie, ça l'embeterait d occir un curé quand même.
Revenant à l eveque.


Alors ? Affaire conclue ?
Julien Offray
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Message par Julien Offray Ven 3 Oct - 17:03

Odoacre :

Traditionnellement, un excellent rôliste se serait fait un devoir de reprendre les deux posts précédents, de conduire une pseudo narration issue d'un troisième et personnel point de vue, celui d'Odoaocre, et de transcrire ses impressions, réactions, questionnements intérieurs, un tel long texte devant être naturellement agrémenté de quelques répliques ou discours bien dosés dans le temps réels n'auraient pris que quelques secondes mais à cause de l'enrobage narratif desquels l'excellent rôliste aurait pris un bon quart d'heure de son temps.

L'excellent rôliste ? Foutaise, ce n'est plus qu'un académisme rôlien dont il s'agit !

Alors comment réformer ?

Tout lecteur de RP ayant pris celui ci depuis le début consciencieusement .... ah une parenthèse s'impose, navré de devoir interrompre mon magnifique raisonnement.

(A celles et ceulx qui lurent jusque là en détail cet anthologique RP, un constat s'impose, un constat fourche car suivi de deux conséquences possibles dont on ne sait si elles pourraient se confondre.

Constat : Vous avez tout lu, ligne par ligne, avec foi, ou par amitié, et sans doute parce que vous n'avez rien d'autre à faire, vous avez pénétré dans les méandres de la pensée Offrayienne et vous avez survécu à ça, sans jeter l'ordinateur par la fenêtre ou sans lui envoyer de message d'insultes.... ou alors en envoyant un message ananyme grâce à un double compte forum romain parce qu'ici c'est plus possible comme chacun sait.

Conséquence 1 : Vous méritez la Légion d'Honneur du Lecteur du RP qui n'hésite pas à mettre sa santé mentale en danger pour arriver au bout de ce topic comparable à un plat montagnard ; Odoacre est le Chaudron noir, Julien le fromage fondu mêlé d'huile, tout à la fois délicieux et indigeste, et enfin Wiatt la potiche blonde qui fait un grand sourire pour la pub Raclette.

Conséquence 2 : Vous êtes un dangereux malade, ça va pas de lire ça ?

Et y a une conséquence 3, la plus réaliste en fait, vous n'existez pas, personne de lit ce topic)


Fin de la parenthèse... je disais donc, tout personne ayant pris ce topic depuis le début pour le lire consciencieusement ou qui a déjà fréquenté par d'autres RP la personne d'Odoacre se doute très bien de ce qu'il pense et quelles sont ses réactions, de la haine qui bout par là, de l'exaspération par ici mais peinte d'une fausse jovialité, le coup cachant un désir d'avilir avec sauvagerie la fameuse cruche lors d'une séance de galipettes astrologiques soit.

Cependant, il fallait vous méfier d'une chose avant de lire ce passage.

Je suis Français.

Les Français ont dans le sang une puissance tenace qu'on appelle Académisme Poussiéreux, quoi de plus académique qu'un texte dénonçant en introduction l'Académisme universel, s'en lavant les mains en déclarant ouvrir une nouvelle ère intellectuelle de liberté formelle avant de débuter une étude tout à fait convenue ?


N'y coupons pas.


Et allons à l'essentiel, marions académisme et efficacité, merveilleuse synthèse n'est-il pas ?



Hé ! Saleté de suceur de feuille de vigne, je me permets de vous conseiller de traîner votre barbichette jusqu'ici ! Parce que là il me semble fort probable que je me laisse aller à foutre toutes les saletés de parchemins qui embarrassent votre armoire au feu, ça serait dommage n'est-ce pas ?


Intermède odoacrien de surprise alimentant une haine déjà très vive.


Babil intolérable de la blondasse dont le klimax pourrait être résumé par la citation suivante



Julien je sais que vous êtes ICI!! Mon héro, un instant, je réflechis si dans ma grande bonté je vous laisse ici ou pas!


La plupart des crimes ont lieu parce que l'assassin a une arme à portée de main. La vie de Wiatt vient donc d'être sauvée...

Il ne sait plus vraiment ou donner de la tête, se dédoubler serait la meilleure solution.....



POP !


Et voilà c'est fait, deux Odoacre !

Le premier gifle Wiatt de toutes ses forces, trousse sa robe en la couchant sur ses genoux et entreprend de lui donner la fessée du siècle.

Le second enlève sa toque et tout en dévalant l'escalier, fouille dedans et sort une bombane d'huile, un briquet et une torche, et arrivant en bas, effectue un magnifique lancer de bombonne contre la grille, puis un lancer de torche allumée à travers les barreaux, opération générant la combustion lente mais spectaculaire d'un Offray eclaboussé d'huile !


POP !

Odoacre secoue la tête et regarde toujours le sourire de Wiatt devant lui... puis il digère.... ou à tout le moins essaie.... difficile de ne pas répondre à Offray....

Et voilà le sourire jovial de vieux Grec qui s'affiche, suivi d'un rire



Aha ! Décidément Comtesse ! Aha !

Et oui, ça ne veux rien dire.

C'eut été Offray en bas que je vous l'aurais donné sans problème, mais la vérité est hautement plus sordide.... voyez vous....


Et le vieux Grec de se rapprocher de Wiatt avec un air de conspirateur, pour lui chuchoter

L'homme qui est en bas est une créature aussi étonnante qu'étrange que j'entreprends d'étudier... sa particularité est qu'elle décide de se faire passer pour Julien Offray justement.... elle en a adopté la coiffure, et leurs traits sont presque semblables.... mais étant moi même, outre le plus grand théologien de France, un magnifique expert en sciences de toutes sortes, je crois bien qu'il s'agit là d'une créature venue d'Orient et qu'on appelle un Leurre.... je possède d'ailleurs un ouvrage de Démonologie appliquée qui considère que ces créatures étaient à l'origine des morpions habitant les chausses des Princes Démons d'Onaylone avant qu'ils fussent damnés et qu'ils refusèrent de quitter lesdites chausses quand leurs maîtres furent envoyés sur la Lune.... or les voyages stellaires convenant aux damnés mais pas aux morpions voyez vous, ces créatures retombèrent sur Terre, ne subissant qu'une semi damnation teintée d'animalisme lunaire !

Levant un docte index et commençant à faire des allers et retour


Je conteste cette analyse personnellement, et j'ai émis des hypothèses que je crois juste, mais je n'en ai pas encore obtenu la preuve.... et je compte bien les obtenir avant la fin de la semaine, et pour cela, il me faut me livrer à quelques expérience sur cette créature, je crois bien qu'une dissection me révèlera la Vérité !!!

Prenant alors Wiatt par le bras pour l'entrainer en haut

Mais je dois vous ennuyer avec tous ces doctes discours, montez donc vous reposer pendant que je poursuis mon étude, je suis sûr que vos soldats vous ramèneront rapidement le vrai Julien !
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Message par Constant Corteis Dim 5 Oct - 1:48

A l'évidence, Constant venait d'être exagérément optimiste...
En effet, il avait appuyé sa décision de venir faire le caïd à la grille, avec moult agitation des bras et une quantité non négligeable d'invectives improvisées plus ou moins bien senties, sur le postulat implicite et inconscient qu'il était suffisamment en bonne forme physique pour supporter d'aller faire le mariole en s'agitant les cordes vocales et en battant frénétiquement des membres contre une grille en fer.
Fidèle à son naturel avant-gardiste, le jeune homme s'était laissé glisser le long de la pente raide de l'ardeur spéculative imprudente.
Il en payait à présent le prix, sous forme d'un certain sentiment de vertige, dûment souligné par l'incapacité que semblaient faire valoir ses jambes, dans leur mauvais vouloir caractérisé, à continuer à le soutenir.

Constant était donc contraint de s'affaler piteusement sur la grille, comme une grosse masse flasque, et de s'aider des bras pour ne pas se répandre lamentablement par terre, ce qui, tout le monde l'accordera, n'aurait pas été sans nuancer grandement le côté viril et vindicatif de sa prise de position préalable...

Ah si seulement il avait put passer à travers les barreaux !
Il aurait pu courir, et mobiliser ses dernières bribes d'énergie, ses ultimes souffles de vie, à mettre en œuvre son glorieux destin, en tentant un homerun sur la tête du vieux Corinthien.
Hélas, non. O jour funeste, où l'épopée aurait pu gagner ses lettres de noblesse définitives, tatouées au fer rouge de l'héroïsme indomptable d'un homme d'exception sur la fesse blanche et molle de la pusillanimité de bon ton dans les milieux artistiques et intellectuels ! Maudite sois-tu, grille castratrice, sourdine des élans d'insurrection des fiertés opprimées, fossoyeuse des révoltes légitimes, épouvantail à grandiose modelée dans la paille insipide des paresses d'âme moribondes.

Misères de l'incarnation !
Constant aurait voulu s'évaporer en volutes éthérées, et franchir sans encombre ce dérisoire obstacle en le narguant d'un regard goguenard.
Mais non, il restait là, devant, planté comme un clou, solide, dur comme une planche, comme un vulgaire bout de ferraille, monstre d'indolence téléologique, réfractaire au changement comme une idée-reçue, une lubie métabolisée, somatisée, incarné dans un abcès de chair. Il se sentait gauche, massif, grand, bête, pas ergonomique pour deux écus.
Si au moins il avait pu fondre ! Et oui ! En ce jour unique, Constant, jeune garçon de 25 ans, se mit à se dire qu'il serait bien plus heureux s'il était un bout de fromage fondu, huileux et mou, se dodelinant nonchalamment dans le fond d'un chaudron noir avec, pourquoi pas, une jolie blonde dévêtue qui le présenterait au monde comme objet de tentation quasi érotique.

Suffit.
Toujours est il que le jeune homme regrettait son manque de souplesse, son absence rédhibitoire de malléabilité, ce désespérant constat qu'il était condamné à être tel que la forme de son corps lui imposait d'être.
Et puis d'abord, s'il avait été un bout de gruyère, il aurait pu se couler à travers la grille !
Na.*

Il finit toutefois par être tiré de sa complainte déchirante, et stoppa nette toute lamentation concernant son manque de faculté d'adaptation sous forme de plasticité physique lorsqu'il entendit une voix qui semblait s'adresser à lui :


Julien je sais que vous êtes ICI!! Mon héro, un instant, je réflechis si dans ma grande bonté je vous laisse ici ou pas!


Allons bon... Qu'est ce que c'était encore que cette histoire...

Bon, surtout, ne pas se laisser effrayer par le côté un brin désordonné que la situation ne manquait pas de revêtir.
Constant se fit la réflexion que le meilleur moyen d'attaquer le problème au marteau pilon de la raison la plus spartiate était encore d'inventer temporairement le cartésianisme.
Tabula rasa, donc. Commençons par le début.

C'était une voix de femme, que Constant, encore trop occupé par son identification laitière au moment où résonna l'écho de ces quelques paroles, n'avait pas reconnue.
Ensuite, elle l'appelait Julien, ce qui n'était pas anodin. Une Languedocienne peut-être ? Après tout, c'est essentiellement là bas qu'il s'était fait appeler comme cela.
Ensuite, elle l'appelait "mon héros"...
Alors là c'était plus compliqué...

Oui parce que bon, il fallait tout de même être honnête, à tout prendre, Constant était aussi héroïque qu'une cagette d'oignons...

Qui pouvait donc être assez cruche pour l'appeler comme ça ?
Une de ses mignonnes petites simplettes avec lesquelles il troquait parfois un peu d'admiration au prix dérisoire de quelques mensonges pas trop maladroits ? Une de ses femmes ivres qu'ils baratinait à l'occasion dans l'espoir à peine sincère de leur soutirer quelque faveur inavouable ?

Hmmmm... Hormis ça... Les solutions ne semblaient pas se bousculer au portillon. Et d'ailleurs, l'idée d'une bécasse simplette était thématique avec ce qu'il avait précédemment imaginé concernant la voix féminine !
Ce n'était guère encourageant pour la suite...

Constant allait répondre lorsque soudain, par un procédé de persistance auditive tout à fait mystérieux, se fit entendre en lui l'écho grave et puissant d'un chant immémorial venu du fin fond des âges.

Mais oui, c'était bien sûr ! Diane d'Azayes. Arf, non.

Pouf-Pouf

DIANE D'AZAYES !!!!

Celle à qui il avait monté le bourrichon quand elle était amnésique !!

Bingo ! Tilt ! Bip, bang boom ! Extra Bonus ! Multi Ball ! Same Player Shoot Again ! Congratulations ! Here Comes A New Challenger et autres joyeusetés du genre !

GAME OVER pour le gros vilain danseur de sirtaki en tout cas !

Constant, emporté par son enthousiasme, failli commettre une erreur fatale.
En effet, ce n'était pas la première fois que la jeune femme venait à sa rescousse, ce qui, à la longue, lui avait fait oublier quasiment toute dignité en cette circonstance précise.
Par exemple là, il se serait volontiers mis à genoux en poussant des cris frénétiques de groupies en délire, adressant au passage une flopée de prières dévouées à la Sainte vengeresse qui une fois de plus le protégerait de son glaive étincelant !

Sauf que...
Il avait cru bon, récemment, alors que la jeune femme avait été privée de ses capacités mnésiques, de retourner la balance en sa faveur, et avait prétendu que c'était lui qui lui avait sauvé la vie...
Depuis la brave petite semblait l'idolâtrer complètement, comme en témoigne l'emploi du terme "héros"... Fâcheux quiproquo... Une fois de plus, l'arroseur de retrouvait arrosé.

Et oui, car il ne pouvait pas révéler sa couardise au grand jour, nul doute que la jeune femme, qui n'avait de blond que le cheveux, aurait flairé la supercherie !
Elle l'aurait laissé à la merci du prêtre par vengeance !

Bigre, vite, vite ! Contre-attaquons.


Diane, est-ce vous ??
Je vous en conjure, prenez garde à vous ma très chère ! Le vieil Odoacre est devenu fou, le vil fourbe m'a assommé durant mon sommeil, usant de lâcheté pour ne pas récolter la raclée de ses beaux jours en m'attaquant de face ! Il a tenté de me tuer !
Par pitié faites attention à vous, ne lui tournez pas le dos !



Constant attendait à présent la réponse avec angoisse...
Il avait pas trop mal négocié la chose, à ce qu'il lui paraissait. Avec un peu de chance la vaillante amazone pourrait terrasser l'immonde barbu, et le tirer de là.
Le vieux fou devait bien avoir un antidote contre le venin dans son fourbi.
Et Constant le trouverait, quitte à s'enfiler toutes les bouteilles !

______

*Pardonnez moi ce ton un tantinet atrabilaire, mais je tiens à réfuter d'abord tous ceux qui, au terme d'une lecture distraite du passage précédent, pourraient me faire l'odieux et offensant reproche selon lequel je serais en train d'écrire n'importe quoi. Pour ma part je suis formel, l'identification psycho-affective à un bout de lait fermenté est une piste tout à fait sérieuse pour la recherche psychanalytique.
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Message par Julien Offray Jeu 9 Oct - 1:10

Wiatt :

Un sourire se perd, demeuré invisible, elle observe l eveque avec son air de roi obtu sur l echiquier de l echec et mat. Refusant obstinément l etat de fait.
Quel chieur.
Il suit son idée et n en devie sauf pour une salade plus grosse que sa toque.
Il est fou, elle le savait déjà.
Capable d etre dangereux, aussi.

Mais que faire ?

Puisque les paroles sages de Julien semblent amener à une conclusion rapide.
A savoir d un revers de garde d épée dans sa face, façon directe, sans préavis.
Cloture de débat, facile.
Plus elle y pense, plus c est l option qui s impose.
C est qu il commence gentiment à lui courir sur les nerfs et on n est pas loin d une saine et violente colere.
Elle est d une patience des plus limitée...
Et si elle ne s arrache pas les cheveux, parfaitement calme, en pensées il est dejà mort.
Elle contemple même sa pauvre dépouille etalée au dallage, l oeuf de pigeon sur le front.
Et de se dire que ça fait du bien, que le plus court et sur chemin d une négociation au final c est de prendre sans payer ce qu on est venu chercher.
Elle s en tape de ses théses, de ses analyses, de ses experiences, encore plus de son avis.
Elle est venue chercher quelqu un, finaelment par chance l a trouvé, et elle ne partira pas sans.
Apres tout il est ...vieux. Elle est jeune.
L arbalete n est plus. Il y a des gens dehors. Et c est Julien là. Le contraire ne se peut croire.
Et pourtant...
En dépit de tout ce tout ce qui etait prévisible, elle repond ceci.


Et bien voilà qui est bien imité. Plus vrai que nature vraiment! Pour un peu je fonçais tête baissée.
Apres vous, allons gouter ce vin.


Designant l etroitesse de l escalier en dégageant son bras, sur un sourire charmant.
Qu on ne s y trompe pas, contre toute apparence elle n a pas cru un seul mot de son délire et elle est bien prête à l embrocher sans le moindre scrupule.

Qu il s execute.
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Message par Julien Offray Jeu 9 Oct - 1:11

Odoacre :

Merveilleux, la cruche s'est emplie de ses paroles et tangue paresseusement sur le flot de ses paroles, prêt à aller où il la poussera !

Objection, peut être simule-t-elle ? Peu probable, femme, blonde, maniant l'épée et ayant déjà pondu au moins un bâtard.... une cruche !

C'est limite si le vieux Grec ne bat pas des mains !

Joie qui exacerbe son sens de la courtoisie, aussi lorsqu'elle lui fait signe de la précéder, voilà qu'il s'offusque, s'incline et lui présente, mielleux à souhait un délicat


Après vous Comtesse !
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Message par Constant Corteis Jeu 9 Oct - 1:14

Attention, le contenu de ce message ne doit absolument pas être considéré comme le récit de la suite réelle et effective des évènements.
Il s'agit plutôt d'un déroulement alternatif, auquel je me sens vivement obligé de donner vie.

En effet, dans leur démentielle prétention, laquelle se matérialise en une quête effrénée d'une originalité artificielle, certains auteurs européens se croient autorisés à mépriser les classiques et à faire exploser aux yeux de leurs lecteurs l'immensité de leur jalousie envers le rayonnement culturel de l'Amérique, en leur infligeant des dénouements alambiqués et d'une incroyable perversité psychologique (on murmure même que certains personnages mis en scène vivraient conjointement en dehors des liens sacrés du mariage), sans aucune considération pour le travail de leurs glorieux prédécesseurs et les standards hollywoodiens.

Voilà, sus au mauvais goût et à l'art décadent d'un continent en perdition !

***

Fatigué de faire semblant d'avoir mal, Constant décida de passer aux choses sérieuses.
Il se saisit à deux mains de sa chemise, et la déchira d'un coup sec, laissant apparaître sur sa combinaison bleue un écusson jaune frappé des lettres "SO".

A partir de maintenant, plus question d'atermoiements pseudos philosophiques et de remises en question psychanalytiques, rien que du bon vieux pain dans la gueule à l'américaine !

Constant était en pleine forme. Il faut dire qu'il s'était endormi pendant qu'il laissait l'homme-d'âge-vénérable le frapper. Il pétait la forme à présent.

Il fallait en finir.
Pour ce faire, Constant commença par user de son regard laser pour faire fondre le verrou de la grille.

Il se précipita ensuite dans la salle du haut et laissa éclater son juste courroux :


Ahahahah, vil homme-de-type-méditerranéen ! Tu vas regretter d'avoir menacé les intérêts du Grand Capital !

Hélas l'horrible-méchant tenait la pauvre-jeune-fille-en-détresse-de-circonstance en otage !

Le sang de Constant ne fit qu'un tour, il ne put retenir un cri :

Adrieeennne !

Par chance, le vieil-homme-à-la-pilosité-foisonnante était vieux et gâteux.
Ben oui, il faut bien que le gentil gagne.

Donc Constant eut le temps de lui exprimer son mécontentement par le truchement d'un coup de poing dans la cafetière avant même que la vie de la blonde-hurleuse-faire-valoir ne soit mise en danger. Ouf !

Notre héros, philosophe à ses heures, ne put retenir un commentaire bien senti :


In gold we trust.

Ne restait plus dès lors qu'à s'envoler, à croiser au moins un homme-de-couleur dans le générique pour respecter les quotas, et l'affaire était dans le sac.
Constant pouvait à présent s'envoler, poings en avant, vers le ciel, volant vers de nouvelles aventures.



***

Voilà, le cours de la narration peut à présent reprendre son piteux avancement, l'honneur est sauf.
Ce n'est pas encore aujourd'hui que s'imposera la déchéance morale des arts littéraires !
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Message par Julien Offray Lun 26 Jan - 2:03

Wiatt :

L'obséquieux est indigeste, autant que la cruche se plaît à l'être...L'aveugle suivra donc et elle se paie même le luxe de lui tourner le dos.
Si facile...Il croit, ne fait que cela.
Elle acquièse pour mieux l'endormir encore, donne du mou, relache un peu le collet.

C'est limite si elle ne bat pas des cils, pour la comédie. Les voici gravissant les marches, plutôt sombres, décrochant au passage un de ces flambeaux pour eclairer l'avancée. Lui derrière, à la suite, comme tenu en laisse.
Petit caniche en robe, elle l'imagine déjà...Ne sourit pas quand bien même l'amusement est grand.
Elle joue le rôle avec déférence, s'arretant devant cette porte fermée, dont elle sollicite la poignée, en vain. Elle s'ecarte, dos au mur, portant la lumière pour le laisser passer, sur un sourire engageant, un regard des plus crédules et le ton à la mesure:

Hihi, A vous de jouer, je n'arrive pas à ouvrir, elle doit être fermée à clef.
Hâtez vous mon père, il fait grand soif.


Le dialogue l'ecoeure en son fort intérieur, se serait si simple de l'egorger là de suite, ni vu ni connu...De lui faire redevaler les escaliers d'une poussée bien sentie, imprévue, tout plein de triomphe qu'il est. Jubilant qu'il doit se sentir.
Le jeu de dupe risque de virer sanglant.
Sourire encore, le plus charmant qui soit, arrangeant innocement une boucle de cheveux, attendant sagement qu'il ouvre enfin. Soufflant doucement une impatience.


Je suis lasse.

Et c'est le cas d'une certaine manière. Au delà du supportable. L'hermétique l'ennuie, la fermeture nuit, qu'il fasse bonne figure.
Un tour de clé, le tour est joué.
Diane patiente tranquillement, attentive aux mouvements.
Prête à tout. Surtout au pire.
Pauvre lui.


Odoacre :


Enfin la détente, parfois les choses comment mal et comme par magie deviennent parfaites !

Et si elle glissait et tombait en arrière ? Hop prestement la rattraper par les fesses... ou mieux encore, s'écarter en espérant qu'elle s'assomme et pouvoir ainsi tester de nouvelles techniques médicinales....

Odoacre sourit à cette idée.... ah mais les gardes.... mmh.... il pourrait se barricader dans la Tour..... mais n'a pas eu le temps de faire creuser un souterrain pour s'enfuir en cas de siège, elle n'était pas prévue pour ça au départ cette tour... bref !

La porte !!!

Il était sûr de ne pas l'avoir fermée celle là.... méfiance ! La femme était soldat, habituée à porter les armes, mais elle joue la princesse et sans doute n'a t elle même pas forcé un tout petit peu, question de dignité.... ah la nobliaille...

Gracieux, le Grec s'approche de la porte, actionnela poignet et pousse d'u coup sec.... débloquant la porte !!!

Et reculant à nouveau pour la laisser entrer dans une pièce plus confortable, aménagée en salon corinthien.

Wiatt :

Ce genre de moment est assez difficile et chargé en impatience. Diane le voit ouvrir cette porte et en profite aussitot... Que Dieu lui pardonne..;
Mais c 'est trop tentant et surtout salutaire.
Quand il recule à nouveau pour mieux la laisser passer, son nez se fronce.


Mon pere... Ne sentez vous rien ? Oh!

Et d'aviser la fumée, l'eveque est fumant... Du fondement!! cette peste lui a mis le feu au derriere aussitot qu'il avait le dos tourné. Traitrise poussée. La bure brule, comme tout textile...Il doit commencer à avoir chaud.

Histoire de voir s'il court vite... Diane invente l'eveque façon boulet de canon avec sa fumerolle. Un sourire niais, jetant un regard à l'interieur de la piece pour y découvrir un cadre fort agréable et sans doute un baquet dans un coin.



Oh que je suis maladroite!! Vite de l eau !!

Elle tient toujours le flambeau, pensant qu'il a barbe bien longue. S'il ne part pas dans le bon sens, se pourrait ça sente le poil grillé. Et de le pousser sans menagement dans la piece, restant sur le seuil.

Diane se tient prête, apparement affolée et figée sur place.
Il voulait voir la Lune, qu'il fasse la fusée.
Odoacre la comète ça sonne bien.
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Message par Julien Offray Lun 26 Jan - 2:08

Odoacre :

Mmf....

Mille délire procéduriers rendent à Rome la chose impossible et voilà qu'il assiste pour la première fois depuis son arrivée en France à un ardent allumage, allumage étant le fait d'une gourde, un comble....

Pas le temps de jurer, pester, vociférer, s'étonner ou réfléchir, fuse le vieux Grec dans la pièce, empoigne la bouteille de vin qu'il destinait au pré apéro et la renverse par dessus son dos.... pas très adroit mais suffisant.....

Ce faisant, il croit avoir décelé une lueur d'amusement, voire de duplicité chez la comtesse.... se serait elle joué de lui ?

Ni une ni deux, le vieux Grec refuse désormais le débat intérieur, le temps est à l'action !!!

Les yeux fous, le cul trempé de vin, une bouteille vide à la main, en fait le contenant de sa rage soudaine qu"il entend bien déverser avec générosité sur l'apprentie pyromane !

Il la rejoint en quelques pas et clame


Au nom du Père, du Prophète et de l'autre Prophète, Amen !!!


Et il la cogne avec enthousiasme, et tiens, un petit rafraichissement, voilà de quoi te donner une gueule de bois immédiate !


Wiatt :

Il court vite!! Quel départ! Diane admire et ne s 'etonnant pas de l'inflamation, ce genre d'energumene scientifique baigne toute la sainte journée dans des ambiances chargées de produits hautement ...Inflammables!!

N'empeche il a le reflexe sûr. Diane sur un sourire des plus mitigé le voit saisir une bouteille de...Pas de l eau en tout cas. De l'alcool pour eteindre du feu!!
Elle ne croit pas à chance. Il a dû paniquer et jamais elle n oubliera la vision d'un Odoacre galopant à tout berzingue, avec sa traine fumante.
Si elle n'etait soudain un peu inquiete elle aurait eclaté de rire, seulement il revient. Il a l air pas content, content. Ouille...
Diane sauve toi, les masques tombent, il craque et ça risque de chauffer aussi pour toi.

Fou ce qu on peut cogiter en quelques secondes. Un choc sur la tête, à défaut de la Lune, elle aura vu des étoiles.

Ouille! Mon pere, m'enfin! Un peu de tenue Euh....
Amen! Mais au feu quand même!!

Ca tourne quand même. Pfiou... A moi les murs la terre m abandonne. Superman ? S O S. Laughing Elle a dû reculer et sans la coiffe sur qu'elle serait tombée illico, séchée sur place.
Et de brandir de nouveau le flambeau. En garde fou preventif.

C'est pas gentil ça. Pas du tout même mon pere.

Le ton est chargé de menaces non voilées et un peu sonné.Et de se laisser enfin à son mauvais caractere, delivrant toute les bonnes intentions que lui inspirent ce personnage. En lui brulant sans scrupule la barbe. Ni plus ni moins.
Et de le frapper au torse avec une vigueur certe un peu amoindrie. Juste ce qu'il faut pour ce qu'elle à faire. Un peu de recul.

Clac!

Dit la porte.

Bien fait!

Dit la Plume.

Blang!

Dit le porte flambeau en fer placé comme une barre de fermeture.

Boum!

Dit le sol. La plume soudainement assise touche avec effroi sa bosse naissante. Tire son épée du fourreau dorsal et dit d'une voix mal assurée.

J'arrive Julien! Juste un instant!! je me sens pas super bien... Y a l escalier qui danse...

Deux minutes pour virer la voute étoilée. Reprendre son souffle.La porte est bien fermée. Il peut toujours hurler, Diane sait aussi en plus de la cruche faire le pot.

Odoacre :

Et voilà, en deux temps trois mouvements, le voilà le cul par terre, emprisonné dans sa propre tour !

Il aurait dû se méfier en attaquant une escrimeuse aguerrie, même superficiellement précieuse....

Par chance, la torche n'a pas enflammé le devant de sa bure.... un trou derrière ça suffit !

Il se relève en titubant, retenant un juron pour le moins vulgaire et abominablement misogyne... se dirige vers la porte

CLANG !

Vraiment foutrement bien fermé.... il n'appelle pas, ne crie pas, mais place son oreille contre le bois..... elle est là, elle reprend son souffle.... comment la prendre ?

Question que le vieux Grec s'était certes déjà maintes fois posée en préparant la séance d'astrologie en son esprit mais... la situation semble différente dans ce cas précis...

Il s'assoit alors dans un fauteuil, regrettant d'avoir laisser ses outils dans la cave... puis le voilà qui porte la main à une poche.... la clef du cachot est toujours là.... même avec ses hommes d'armes, il doute que la jeune femme puisse seulement tordre un seul des barreaux de la porte...

Wiatt :

Elle y a pensé... Aussi. Seulement il a tenté un revers et refusé le plateau d'argent et tout le compromis présenté...Deux seuils, une porte en bouclier...Les étoiles dansent, l'escalier titube encore, dédoublé quand redeviendra t il ce qu'il etait avant l'irréparable ? Une voie nette avec ses déliés bien tranchés dans la pierre. Quelques faibles lueurs sur la lame de l'épée. Accrochent le temps qui passe et l impasse utopique...
Le danger et la colere enfermés avec la clé. Reprise d'air, reprise apres l'apnée. Et cette odeur de torche consumée, de toile brulée.
Comment le conjurer, comment l'amener...
A lui donner. Ce qu'elle est venue chercher. Elle y pense, rassemblant ses idées. La solution. Sans verser le sang. Il est là, derriere, elle l entend, séparés par l epaisseur d une fermeture.

Vieux fou...

Elle lui parle au travers, dans une treve constratante, apres cette scene ou le jeu du reflexe et de l opportunisme. Il est retors elle est habile, il est coriace elle est rapide.
Dos au mur, elle rit doucement.
Préferant eviter l affrontement direct. Evidement il y a les gens d arme, ils pourraient venir et lui arracher le sésame convoité. Ils pourraient tant apres cela...

Je sais que l avez enfermé. Je pourrai aussi forcer la serrure de la lame, je pourrai tant, faire abattre la porte.
Pour m'avoir frappé, vous faire rosser, desosser, ecorcher vif, egorger, disparaitre dans votre puit ou encore livré à bien pire que tout ceux du tribunal...Vous n'avez pas peur de souffrir au point de supplier la mort... ?
Pauvre fou...que vous êtes. Savez vous que ne serez plus jamais à l abri.
Nulle part. Vous qui aimez tant voyager....


Elle laisse un silence trainant, pour la portée des mots à son esprit dérangé. Pour reprendre contre le bois ferré de la porte.

Que dirait mon frere ? Y avez vous seulement songé ? Et vos juges ?
Ferez vous preuve d un sursaut de raison dans votre folie ?
Donnez moi cette clé ou je vous jure que cette tour sera votre bucher Odoacre. Vous disparaitrez en cendre et en fumée, rien, il ne restera rien de vous. Pas même votre oeuvre...


La voix est posée, fatiguée, sans eclat contenu, ni haussement,véhémence endormie. Juste pleine de realisme.

C'est ma derniere offre. La clé passez la sous cette porte. Ensuite je m 'en irai, j'oublierai ce jour. Il ne sera jamais advenu.

Et de se relever, maladroitement, de respirer encore profondément. Chassant les desequilibres et le vertige refluant lentement. Elle aura mal à la tête plusieur jours.
Et d attendre, un eclat de cuivre, d or, d etain ou d argent se glissant sous la porte... Comme la preuve de bon vouloir qu elle espere. Et qu il ne lui joue plus de mauvais tour, il n est pas en position de négocier.

La verité nue. Il faut savoir la voir. Vaincu, il est le fou piégé sur l echiquier et elle a posé ses pions autour de lui, de sa tour.

Echec et mat.

Odoacre :

Immobile, l'oreille toujours contre le bois...son expression ne change pas et comme indifférent, suffisant, d'une voix calme il répond...

Mon bûcher vraiment... je suis revenu de l'épouvantable implosion de la Tour d'Artillerie de Genève, je doute que l'incinération de celle-ci me soit fatale à terme...

la Terre n'est rien ma fille, et les Gardes épiscopaux de vôtre frère sont justement soldés pour me protéger... d'ailleurs je doute que vôtre frère goûte de lire mon Traité sur les Débauches et Vices de Diane d'Azayes, mère de bâtard, concubine des séides de la secte anti romaine In Tenebris et amante de l'excommunié Julien Offray... ce n'est certes qu'une mouture, mais dans la mesure où elle est soigneusement rangée dans mon bureau de l'Assemblée Episcopale de France, je pense bien qu'en cas de disparition prolongée de ma personne, le Primat de France ne soit contraint de faire l'inventaire de mes biens avant que de les sceller...



S'accordant un petit sourire et un ton amusés

Vous voulez Offray ? Je vous le vendrai, mais par Dieu ne portez pas la guerre chez moi, car si possédez chevaliers, ma parentèle sinueuse aura tôt faire d''administrer avant que vous en rendiez compte quelque létale médication au fruit de vos entrailles.

Glace, inébranlable.... il se moque de la mort, il se sait immortel, mais il sait comme cette doctrine est si peu ancrée dans les âmes et s'en sert, jonglant tout autant de la crainte banale de causer souffrances à ceux que l'on aime...
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Message par Julien Offray Lun 26 Jan - 2:10

Wiatt :

Elle ecoute... Soupire au flot d'inepties débitées, rien à tirer, il a scéllé son destin...

Parfait... j'entend bien et vous recommande donc de faire vos prières. Si ce ne sont les flammes, la fumée fera son oeuvre. Mon frêre ne goutera rien de vos affabulations, c est bien le seul à qui je me sois jamais confessée...

Elle se permet même un rire bref, décidement, il ne doute de rien. Julien et elle ? Non mais vraiment, la conversation valait bien cette ineptie.Une idée tout à fait saugrenue.

Vous n'avez plus rien à vendre, je ne marchande pas avec un brocanteur de votre espece. Le fruit de mes entrailles est en âge de vous faire rendre gorge.Dommage, nul ne saura jamais ce que vous êtes devenu.

Adieu donc.


Ridicule vraiment. La hache de feu Halleck le In Tenebris tronait en trophée chez elle, mort d'une fleche lors il tentait de tuer justement son frere en la cathédrale de Guyenne... Irrecevable. Il serait ridicule avec sa thèse et son traité de boue. Et d'entamer la descente de l'escalier assez lentement...
Elle ferait enfumer cette taniere de fou scientifique avec ses experiences hautement reprehensibles et prendraient en gage tous les documents apparement stockés en bas dont avait parlé Julien plus avant...
La lecture devait en être passionante.

Odoacre :

Diantre.... quelle tête de bois.... mettrait elle vraiment le feu ?

Le Feu !!!!!

La cheminée !!!!!!!!!!

Le vieux Corinthien gloussa alors, et se précipita dans le large âtre vide ornant le salon.... s'il parvenait à grimper, c'est jusqu'en haut de la tour qu'il pourrait grimper....

Il leva la tête et passa ses mains sur les parois.... des prises régulières avaient été aménagées pour faciliter les travaux de ramonage.... cette tour avait été construite à des fins fonctionnelles, astrologiques, et non pour résister à un improbable assaut, aussi un tel puits, qui eut été la chose la plus absurde pour un bâtiment défensif, n'était ici pas choquant....

Sans bruit alors, le vieux Grec entama son ascencion....quatre ou cinq étages ? Peu importe, c'était fort peu et le bonhomme était en bonne forme mais surtout assez motivé pour en pas s'essouffler trop vite....

Une vingtaine de minute plus tard et voilà que la toque noire émergeait tout en haut, prêt d'une belle lunette en cuivre posée sur un pied....

Wiatt :

Pendant ce temps, Diane n'ayant obtenu que silence avait redescendu cet escalier enfin stabilisé. Franchement horripilée d'un mulet pareil...
Il boudait, ruminait sans doute sa defaite soit... Tant pis pour lui, elle n avait qu'une parole. Au revoir, salon Corinthien, au revoir lunette et tout le tremblement.

Pour le feu qu'il n'en doute pas, elle n avait qu'une parole. Et son nom sur sa liste noire... Ce qui sans entrer dans des détails, n'etait pas de tres bon augure pour lui.Elle savait bien que les pierres de la tour resisteraient sans doute, mais au moins il saurait le vieux qu'on ne s'attaquait pas inpunément à elle, aux siens. S'il s 'en sortait. Il aurait un avant gout de quoi elle etait capable.
Les choses etaient posées. Au pire elle le ferait assassiner...Il se lasserait avant elle de convalescences à la quarantaine fastidieuse...et répétitives. C'etait facile. Elle le laisserait pour le moment dans sa tour à supposer le pire, l'idée etait assez réjouissante.

Pour l'heure elle etait devant cette grille fermée et imposante, deux hommes d'armes se demandant ce qui se passait, questions au bout des levres et devant un Julien passablement pâle et defait. Des nuées de poussins piaillant, s'echinant dans un jaune animé,une salle d'une macabre composition. De mémoire de Plume, jamais elle n avait vu un pareil tableau, insolite...Il semblait mal, sans doute de mauvais traitements, mais comment pouvait traiter ainsi un esprit aussi brillant ? Ca dépassait l entendement. Elle lui sourit comme si elle le rencontrait dans un parc, le plus simplement du monde.

Et bien mon cher, quelle ballade de vous venir vous chercher.
La prochaine fois que vous vous egarez j ose à peine imaginer où je devrai aller vous récupérer. J'ai un coche qui attend et une bosse à soigner.Il faut vous sortir de là.
Juste savoir... Les poussins servaient à quoi ?


Que s etait il passé ici ? Et se tournant vers l'escorte designant l'armoire ouverte et cette grille posant un probleme insoluble. Et cette clé qui manquait cruellement! Bast, il y a toujours une solution...

Vous allez faire sauter la serrure avec cette lame...

Tendant l'épée au plus costaud des deux. Qui s'executait...
Diane passablement enervée, fatiguée d 'observer l'Ontologue attentivement..
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:14

Constant n'avait reçu aucune réponse à sa mise en garde. Il ignorait totalement si la jeune femme avait entendu ses paroles.

Tout ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il avait entendu une certaine forme de bazar venant d'en haut, ce qui n'était pas spécialement de nature à lui faire privilégier l'hypothèse selon laquelle son avertissement avait été entendu...

Peut-être était-elle morte à l'heure qu'il était... Peut-être le vieux grec était-il en train d'outrager son cadavre avant de la manger crue...

Mais ça serait terrible ! Qui viendrait donc le sauver alors ?

Constant était tout à son angoisse, et guettait chaque son avec l'avidité d'un quêteur à la messe.
Jusqu'au moment où elle arriva, tout simplement, le plus normalement du monde...


Et bien m.. ..er, qu..l. ...lade .. .eni. .ou. ....cher.
La pro...... .ois ... v... .ou. ....... . ose à peine ....iner où .. ...rai al... .ous ....pérer. J'ai un coche ..i ..tend et ... ...se à soi.....Il faut .... ..rtir .. là.
Juste sa.... ... Les .ouss... ser....... à ..oi ?


Ah oui, donc en fait là c'était sûrement le moment où elle lui parlait...
Fâcheuse circonstance sachant que Constant, l'esprit tout encore endolori par le traumatisme vécu, en était docilement resté à la première impression d'hébétude intense que lui avait inspirée l'arrivée de la Dame...
En gros, il avait pigé que dalle.

Mais il lui fallait bien répondre ! Misère !
Bon, allez, courage ! Le tout était de se jeter à l'eau...


Bonjour...

Miracle, la magie opérait ! Le simple fait de s'en tenir à une entame si terriblement triviale suffisait à ramener son esprit endommagé aux revendications impérieuses de la vie dans son aspect le plus bassement quotidien !
Et le retour de bâton était rude ! Constant subissait à présent de plein fouet les jérémiades grouillantes de son estomac affamé...
Il avait réussit à les contenir en faisant un déni complet de la réalité jusque là, mais l'irruption d'un semblant de relation sociale normale ruinait à présent sa stratégie de défense : il avait faim !

Et pas qu'un peu, d'ailleurs...
Il était même à prévoir que cela aurait des conséquences fâcheuses... Très fâcheuses même... Et malheureusement parfaitement inévitables, à tel point que Constant ne tenta même pas de lutter, et se résolu à passer pour un débile en laissant sortir les mots qui lui gambadait dans la bouche :


Dites, vous n'auriez pas un saucisson sur vous ?
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:15

Wiatt :

A l evidence c 'etait pas la grande forme. Et pour quasi muet qu'il fut le héro, il faisait un vacarne de tous les diables.
Il avait faim le pauvre. Affamé le mignon.

Tant mieux.

Non car l'épée ne donnait rien, foutue serrure qui refusait d'obtemperer.
Diane la récupéra, regardant le sieur comme s il venait de dire la chose la plus ridicule jamais entendue. Et c etait un peu le cas...S il croyait qu on allait l engraisser précisément dans ce moment extreme, cette impasse incommensurable. Que nenni à la diete draconienne le héro. Il n en mourrait pas.
L observant dans sa silhouette. revenant aux barreaux... Cogitant.

Non, rien. Pas même un tout petit bout de pain.
Mais apres tout c est sans doute mieux. D ici à deux jours vous passerez sans souci entre les barreaux.Vous n avez pas idée pour ouvrir cette grille... ?
Y a t il une ouverture, une fenetre n importe quoi donnant sur l exterieur ?


Il avait mauvaise mine, et il n etait pas seul la dedans...

Oh un serpent.

Odoacre :

Eh hop, un cône tronqué qui émerge, suivi du visage transpirant et b arbu du vieux Corinthien.... un dernier effort et le voilà allongé de tout son long en haut de la construction....

Encore la force de s'adosser contre les créneaux... son regard tombe sur la lunette astrologique... et il souffle....

Péniblement, il se redresse pour se diriger vers la trappe qu'il ouvre doucement.... voilà qu'il arrive dans une pièce fournie en vivres et boisson.... une lapée par ci, une bouchée par là.... il remonte saisir la belle lunette de cuivre assez lourde, la soupèse telle une masse.... mmf.... pas pratique....

Il dévisse alors le cercle de plomb fixant la lentille, glisse la grosse clef de fer de la prison de Julien dans la lunette et revisse le tout...

Satisfait, il farfouille dans ses bagages à la recherche d'une arme.... rien.... ou alors....


Une crosse épiscopale ! Il ne l'a que rarement utilisée, voilà qu'elle aura au moins une utilité ! De beau bois doré, la partie supérieure plaquée d'argent et serti de pierres de lunes, ça fera l'affaire....


Odoacre entreprend alors de descendre à pas de loup l'escalier en colimaçon, prêt à frapper de sa crosse...
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:19

Constant dévisagea son interlocutrice en tâchant d'arborer sur son visage l'air le plus froidement sceptique.
Il n'avait pas rêvé, elle venait de faire de l'humour, en ce moment tragique !

Et puis quoi encore ? Il était en train de mourir de faim, tout en se trouvant rongé par la morsure abrasive d'un venin corrosif autant que mal intentionné, et madaame la comtesse se laissait aller à la plaisanterie !
Passer entre les barreaux... Quelle idée !

Heureusement que la bougresse avait savamment orienté l'attention versatile de Constant vers autre chose, à savoir un gros tuyau à écailles, se mettant ainsi à l'abri du feu nourri des critiques dont le jeune homme remplissait ses canons verbaux dans l'idée d'un bombardement massif à la poudre de l'insurrection linguistique !


Oui, un serpent.
D'ailleurs il se trouve que la contrariante bestiole n'a rien trouvé de mieux que de se faire les dents sur mon poignet, ce qui, outre la désagréable sensation de morsure, ne manque pas de me sembler relativement contrariant relativement à ce que je pourrais nommer mon intégrité physique.
D'où, d'ailleurs le côté assez dramatique de mon enfermement ici bas... Parce que je suis sûr que le vieux fou a un antidote quelque part en haut !

Bref, nous en venons donc au problème principal : il faut me faire sortir.
Je conclue de votre question que vous n'avez pas la clé... Il y a bien dans le sous sol un soupirail qui donne je en sais où, mais il est protégé par une grille également...

Misère...


Constant pouvait à présent sentir à plein nez le parfum désagréable d'un échec à la fois contrariant et inéluctable.


J'ai bien imaginé quelques idées pour sortir d'ici, mais bon... Cela ne me semble pas réalisable.

J'avais pensé à une sorte de grand système de miroir. Il faudrait faire construire une grosse loupe, environ dix pieds sur dix et trois pouces d'épaisseur, redirigé le rayonnement solaire qui la traverserait avec un jeu de miroir depuis la place du village jusque dans le colimaçon (je pense qu'une vingtaine de miroirs suffiront), et braquer le rayon lumineux sur la serrure.
Je pense que si on attend la fin de l'été on pourra faire fondre le mécanisme...

Bon, ce n'est pas idéal, je l'avoue...

Il y a aussi la solution de faire levier pour écarter les barreaux ?
Vous n'auriez pas un genre de poutre en chêne, environ longue comme la pièce ?

Ou alors on essaie de bidouiller un acide expérimental avec toutes les saloperies de produits que le père Odoacre entrepose, on pourrait ronger la serrure...


Constant s'arrêta un instant, et constata que la jeune femme qui lui faisait face arborait un air de parfait scepticisme qui n'insitait pas à poursuivre l'exposé...

Oui bon, je sais...
Mais heu... pendant que j'y pense... Vous en avez fait quoi du gros vilain en robe de bure ?
Il est mort ?
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:24

Odoacre :

C'est alors qu'Odoacre arriva en bas des escalier, et entendit les voix.... il s'approcha alors de l'escalier menant à la geôle, et se plaça donc en hauteur dans le dos de Wiatt, mais hors de portée....

Et c'est en pointant sa crosse dans leur direction qu'il siffla

Par mon sacerdoce apostolique, je vous intime de négocier !

Ectogamat :


Décidément, rien n’était plus beau que le hasard. Le destin, la providence. Tout ce qui avait pu mener cette jeune femme ici, à Castres, et à la tour d’Astrologie.
Providence…Très certainement, la jeune femme dont il s’agissait là en était l’ange. Ou le démon, faut voir…Quoi qu’il en soit, le hasard et la chance chérissait cette belle ébène comme, ainsi que le soulignait l’adage, une cocue. Trop jolie cela dit pour l’être, et trop libertine elle-même pour s’en préoccuper.
L’élégante Pirate allait bon train sur le dos de son cheval noir vers la tour d’Astrologie où elle savait qu’elle y trouverait Odoacre.
Levant les yeux vers les hauteurs de la tour, elle vit sur son toit une tache noire et épaisse en train de trifouiller un long objet brillant, qui devait être la lunette d’observation…Chose étrange, lorsqu’on est habitué à voir un vieillard cacochyme et presque sénile d’apparence. De toute évidence, il n’était pas monté là haut pour se dorer les tresses, ni pour passer un coup de nettoyage. La discrétion serait de rigueur.

Enfin devant la porte en bois massif de la tour, Ectogamat leva la main vers le heurtoir mais stoppa son geste, baissant les yeux vers la poignée. Elle la tourna, silencieusement et poussa légèrement. La porte s’ouvrit, Odoacre n’était décidément pas assez prudent, ou trop occupé à quelque chose de bien plus captivant. Optant pour la première option, la jeune femme se glissa dans le hall d’entrée, silencieuse et invisible. Quoi que, il n’y avait personne pour la voir. L’entrée était vide, mais c’était, semblait-il à l’étage en dessous qu’il y avait du grabuge…

La jeune femme était élancée, grande et fine, mais musclée, et redoutablement vive. Elle portait une tenue près du corps pourpre, taillée pour les combats et regorgeant de planques où diverses babioles mortelles étaient dissimulées. A sa ceinture se trouvaient trois fourreaux, le premier contenant son fidèle sabre de toujours, le second une magnifique lame orientale gravée de grec, et le troisième un poignard à la lame recourbée, à la facture minutieusement gravée et incrustée de pierres vertes. Y était aussi fixé un puissant fouet, offert par Odoacre en personne. Dans ses bottes étaient glissées deux dagues longues, l’une tranchante comme du rasoir, l’autre bien plus émoussée. Toutes ces armes n’alourdissaient pas Ectogamat, elles avaient été fabriquées dans cette optique, outre le fait de massacrer n’importe qui…

C’est à pas de louve donc, que la demoiselle s'approcha et descendit quelques marches en colimaçon jusqu’à apercevoir deux personnes devant une cellule. La personne la plus proche semblait être Odoacre, brandissant une crosse menaçante vers une femme blonde près de la cellule.


« - Par mon sacerdoce apostolique, je vous intime de négocier ! »


Sans plus de discrétion, Ectogamat ricana mielleusement, toujours dans l’ombre, dans le dos d'Odoacre et avança d’une voix suave :

- Ne jurez pas sur ce qui ne tient pas debout, Odoacre…En plus d’être pathétique, vous risqueriez d’être risible.

Une main dégainant la longue et puissante lame grecque en précaution d'un éventuel revers de crosse, le visage marqué d’un sourire en coin.

- De plus, après ce très pompeux « je vous intime » il vaut mieux mettre un verbe beaucoup plus ferme et impressionnant…La négociation, c’est vraiment pâle…

Les yeux d’eaux de la demoiselle, presque totalement éclipsés par ses pupilles dilatées par l’obscurité, fixaient Odoacre de dos, à l’affut du moindre mouvement, mais avaient avant ça aperçut le corps masculin et visiblement en mauvais étant dans la geôle.

Wiatt :

Bien...Ca se complique.
Le temps...Il s etire, on en fait ce que l'on veut. A l'envie et non Diane ne s etait pas endormie, c etait stratégique, voir un peu sadique.
Elle dévisagea Julien et songros ver d'ecaille avec surprise, croisa les bras en secouant la tête avec commiseration.

Si vous devez mourir, ce ne sera pas de cette morsure mon cher. Non parceque ce serpent est aussi gros que parfaitement inoffensif. C est même etrange qu'il vous aie mordu..Sans doute l avez vous surpris, voir maltraité, pauvre petite bête. Et...

A ce moment là, Diane fut interrompue dans sa lancée par la voix reconnaissable entre mille de l eveque! Une volte immédiate.

Par ça! Je pensais l'avoir enfermé dans son salon de prélat fainéant celui là. Ce grand ami d'Aristote à failli me tuer! L Impi infâme moi la soeur du primat.Et négocier, negocier vous ne le vouliez pas vieux grigou, vous préparez sale tour, j en suis certaine! Restez en arriere où je vous embroche et mes hommes se chargeont du reste. Donnez moi la clé!

Un dernier poussin passa son chemin, tout jaune, piapaillant à qui mieux et failli même s'envoler de façon tres précoce quand il buta et sembla reconnaitre le monstre à bure sur ses marches. Demi tour direction la piece, à l'evidence il craignait moins le serpent.
Quand à odoacre...Il avait bien raison de se tenir à distance, plus prudent, une Diane avertie en valant une et demi! Et si elle n avait que son épée aux serpents, une réelle vivacité et des muscles dans ses reves surtout...Diane avait aussi, outre l air parfaitement inoffensif en carrure, et le sale caractere forgé planqué sous un front lisse. Elle avait donc...Des moyens, ne l oublions pas, en plus de sa voiture avec passagers, sa garde de voyage, tout en masse et en armes et en biceps, elle. Ce qui en l etat etait fort bien venu et pratique.

Et Toc!
Deux grands et solides gaillards qui essayaient en vain de faire tomber cette porte. Ils etaient si discret qu'on avait dû oublié de les voir...Voir préferer comme s ils pouvaient ainsi disparaitre! Bah non...
Et elle remarqua une jeune femme dans l'ombre plus haut, armée et caustique derriere le prélat.

Par Dieu! Attention à vous Dame, cet homme est aussi extremement dangereux.
Il torturait ce malheureux prisonnier quand je suis arrivée. Regardez donc cette salle!! On dirait l antre d un sorcier! Il a perdu raison, qu'il perde donc conscience pour son bien et le notre aussi ! Le verbe qui convient c'est : assomer !!



En effet le visu etait impressionnant d hypotheses sordides, cet endroit n etait à l evidence pas un boudoir de lecture pacifique. C etait à frémir. Comptant sur le sens dramatique et la propension dudit malheureux pour s'en donner à coeur joie et se lamenter tout à son aise. Ce qu'il savait parfaitement faire.
Diane attendit, hostile, lame en avant, qu'il descende et il la trouverait sur son passage.
Tête de vieux bouc fera aussi excellent bélier, car les idées de Julien etaient d'une scientifique pauvreté. Un bélier, de la poudre, voilà comment on ouvrait la cage au moineau dans sa famille.

Odoacre :

Piégé. La cruche manieuse d'épée, finalement accompagnée de deux gens d'armes élevés aux stéroïdes, et dans son dos, une invitée impromptue... l'intrépide mère de son petit-fils, le genre d'alliée qui ôtait la nécessité d'avoir des ennemis....

Sauf que le vieux Grec, des ennemis il en avait à la pelle, étrange comme les gens s'exaspéraient si vite en sa compagnie...

Il avait pu entendre qu'Offray l'infâme se pensait empoisonné... mais que la Comtesse ne semblait pas si légère, et qu'elle connaissait peut être quelques points des sciences naturalistes, très mauvais ça....

D'abord reculer vers Ectogamat, qui serait forcément moins hostile... ou pas, mais il fallait agir

Chère amie ! Vous tombez à pic, voyez la folie dans laquelle se trouve ma demeure... comme je suis heureux de trouver en vous une lame secourable pour sauver une seconde fois le vulnérable vieil et saint homme que je suis !

Il était désormais au niveau d'Ectogamat et dit rapidement

Soyez mon bras, et je vous livrerai à la fin de cette épopée un secret sur la famille de qui vous savez...

Puis à Wiatt et Offray

Impie ! Volente ! Lâche ! Agresser un Saint Homme ! Ce que vous appelez sorcellerie est Art et Science, et je crois bien que feriez mieux d'entendre les craintes de vôtre pervers amant ! Vous ne connaissez visiblement pas cette espèce de guivre orientale dont la salive est tant venimeuse que lente et aura raison de sa santé en moins d'une semaine !


Avec un petit sourire

A moins de recourir à un homme plein de sagesse et de sainteté qui saura comment soigner ce mal....

Haussant un sourcil

Pensez vous que je ne veuille toujours pas négocier ?
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:25

Bon alors... Qu'est ce que c'était encore que ce bordel ?

Négocier ? Pas négocier ?

Poison ? Pas poison ?

Amants ? Pas amants ?
Oui enfin bon ça encore Constant connaissait à peu près la réponse...

Mais pour le reste, vraiment, la situation était des plus humiliante. Ils étaient tous à s'agiter dans tous les sens, et Constant sentait bien que de cette petite sauterie chorégraphique imprivosée (oui, certains écrivent "improvisée", laissons les croupir dans l'obscurantisme conventionnel et chevauchons avec panache le fougueux destrier de l'avant gardisme orthographique qui, lui au moins, a l'avantage de me permettre de justifier mes fautes de frappe) allait dépendre une partie plus ou moins totale de l'usufruit à venir de son droit à l'existence...
Or, sa maîtrise de ce processus socio-rituel d'affrontement psychologique était de même nature que celle qu'aurait un andalou de la chasse au phoque. Il aurait même pu danser la gigue en chantant des chansons paillardes (ce qu'il n'envisagea pas bien longtemps de faire) que ça n'aurait strictement rien changé à l'issue de ce qui se jouait plus haut.

Constant était parfaitement inutile, et subissait sa vie comme une grosse masse inerte péniblement tirée sur le chemin de l'existence.
D'où vexation, donc. Reconnaissez que la conjoncture présente n'était pas tout à fait apte à exalter la dignité.

Ceci dit, au fond, il avait encore un éventail de réactions assez vaste...

Il y avait la solution simple, à savoir l'expression de son mécontentement par le biais d'une bouderie ostensible caractérisée par un assourdissant mutisme réprobateur, et un air de franche bougonnerie.
Classique mais efficace.

Il pouvait aussi faire dans le novateur, et inventer la grève de la faim comme moyen de pression politique.
Mais honnêtement, en ce contexte précis l'impact semblait assez dérisoire...

Il aurait également pu donner un prolongement verbal à sa désapprobation, en invectivant le vieux grec.
Oui mais non. Trop fatiguant.

En fait, Constant était las.
Il en avait marre de toute cette agitation dont il était le centre involontaire.
Il ne ferait rien, donc.

Si, simplement, croiser les bras en tâchant d'arborer sur son visage un air d'intense hébétude, fidèle reflet du vide ontologique qui emplissait son esprit.
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:26

Ectogamat :

Ectogamat sourit à la remarque de Diane sur la dangerosité du prélat.

- Non dame, nous en avons assez d'un légume parmi nous, il faut avouer qu'un second ne nous serait pas plus utile...

La jeune femme tenait toujours en joue son sabre meurtrier, sans sembler prendre un camp particulier, et observa Odoacre maintenant tourné vers elle.

- Je sais que je tombe à pic, cher "beau"-Père, ironisa t-elle. Sinon qu'est-ce que je pourrais bien faire ici...outre tomber à pic...
Elle en profita pour avancer un peu plus la lame qui vint "piquer" le costume épiscopal du vieil homme. Ainsi prouvait-elle qu'il serait dur de la soudoyer.

- Trouver une âme secourable? Reprit-elle. Cherchez d'abord, nous verrons pour le reste après.

Odoacre était à son niveau, si près qu'elle pouvait lui murmurer sans que personne d'autre n'entende.

- Et entre nous, vous êtes tout sauf Saint...C'est votre parole contre la mienne, cher...papa.

La jeune ébène eut un rictus d'amusement. La situation l’amusait visiblement beaucoup, elle qui n’avait rien à perdre. Sans quitter le vieil homme du regard, elle lança à l’adresse de la jeune femme blonde toujours devant la cellule.

- Une telle geôle n’aurait pas besoin de clef, mais je pense que ça ne vous coute rien d’écouter ce que notre cher messire a à raconter…En tout cas moi, ça m’intéresse, et de toute façon…Elle eut un rictus, désignant le tas informe affalé dans la cellule. Il peut bien attendre quelques minutes avant de tirer la révérence…
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:27

Devant l'air dubitatif que prenait son ange gardienne (d'ailleurs, inexplicablement, en faisant ce petit raisonnement, aboutissant au qualificatif précédent attribué à cette chère Diane, Constant se mit à imaginer la jeune femme avec les cheveux courts, et mesurant environ 1 mètres dix, ce qui eut l'effet prévisible de lui arracher un instant de silence éberlué qu'il dompta finalement au prix d'un intense effort spirituel), Constant se décida à passer à l'action.
Enfin, l'action... Il n'était quand même pas question de courir sur les murs, mais tout de même. Constant allait mobiliser ses muscles labiaux et gutturaux dans l'objectif clairement affiché (Constant était vraiment du genre à jouer carte sur table*) d'émettre des sons en provenance de son organe vocal.

Il se pencha et chuchota à la jeune femme :


Dites, ma chère Joséphii... heuuuuuu... pardon, ma chère Diane, on ne pourrait pas couper court à la séance de bataille psychologique en acceptant de négocier avec l'autre pourriture ?

Ayant prononcé ces mots, il se frotta intensément le menton et reprit :

Oui, pardonnez mon vocabulaire un brin agressif, mais j'avoue que je suis un peu sur les nerfs... Je vis assez mal d'être l'objet d'une tentative de meurtre, en fait. C'est idiot, mais vous savez ce que c'est, on a son petit orgueil...

Donc... qu'en pensez vous ? Ne pourrait on pas abréger tout cela et écouter ce qu'il a à dire ?


_________

* Et moi à écrire n'importe quoi
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Message par Constant Corteis Lun 26 Jan - 2:28

Wiatt :

Bah tiens... Voilà que ça voulait negocier, comme quoi...Pour dire.
Un papa nouveau et en bure...Interessant. Un Julien las, une femme inconnue et à la verve conséquente.
Diane ecoute, lasse aussi.


Soit Julien. Vous avez raison, le temps est précieux. Quand à la révérence ne soyez pas trop préssé...ce serpent est inoffensif et il pululle en Languedoc, vous devriez le savoir...

Elle detailla sans aménité le vieux curé.

Je vous ecoute. Meme si vous n etes pas en mesure de négocier, rappelons quand même, je vous ecoute.

Tres curieuse d entendre ce que ce vieux grigou avait derrière ce qui lui tenait lieu de cogitant...Puis tout ceci avait par trop duré. Tout se paierait. Un jour ou l autre.

La roue tourne et ça fait mal, en général.
Et puis une subite envie d aller à Paris. Qu il se hate donc de presenter ses inepties. Elle a fait un songe...^^

Odoacre :

Négocier. Ils avaient accepté. Le vieux Grec allait pouvoir enfin déployer tout son talent, et il le fit.

Ses mots accompagnaient ses mains, sa taille semblait grandir et les torches perdre en lumière quand son ton se faisait menaçant, et tout devenait comme plus lumineux lorsqu'Odoacre se faisait rassurant.... une fine alchimie qui mêlait d'habiles mensonges, instillant le doute, sapant la confiance, se présentant comme l'hydre qui pouvait partout frapper.... en des peut-être qu'on pouvait ignorer mais qui, s'ils étaient avérés, seraient beaucoup trop préjudiciables qu'on puisse justement les ignorer....

Le vieux Grec alors parla longuement, d'un Bordel, d'un crâne à retrouver, proposant de conférer le baptême à l'hérétique...
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